Moselle : la permanence d'un député LREM à nouveau dégradée

Des permanences de députés ou des locaux du parti LREM ont été ces dernières semaines emmurés, tagués, voire saccagés après la ratification à l'Assemblée nationale le mois dernier du Ceta
Des permanences de députés ou des locaux du parti LREM ont été ces dernières semaines emmurés, tagués, voire saccagés après la ratification à l'Assemblée nationale le mois dernier du Ceta © Capture d'écran du compte twitter de Christophe Arend
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avec l'AFP , modifié à
Le député LREM Christophe Arend a de nouveau vu sa permanence dégradée, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Forbach.

La permanence du député LREM Christophe Arend à Forbach, dont une vitre avait été brisée le week-end dernier, a de nouveau été dégradée dans la nuit de mercredi à jeudi. Le député, qui participe aux cérémonies du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, a été "informé [jeudi] matin que [sa] permanence avait fait l'objet cette nuit d'une nouvelle agression", a-t-il indiqué.

"A ce stade, il faut laisser travailler la police", a ajouté Christophe Arend, précisant que sa collaboratrice allait déposer une nouvelle plainte. Une première plainte avait été déposée après la découverte samedi matin d'une vitre de la permanence brisée. 

"Deux vitres ont fait l'objet vraisemblablement d'un jet de projectiles. Il n'y a pas de tag, ni de revendication, on ne peut pas rattacher ça à quelque chose de particulier", a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique de Moselle, Philippe Tireloque.

Le commissariat de Forbach chargé de l'enquête

"Cette agression supplémentaire contre ma #permanenceparlementaire n'est rien au regard de tous les #soutiens qui se sont manifestés après la précédente", a twitté le député. Sur les photos qui accompagnent son tweet, on voit des trous dans deux vitres encadrant la vitre brisée précédemment et recouverte d'un panneau en bois. Le commissariat de Forbach a été chargé de l'enquête.

Des permanences de députés ou des locaux du parti LREM ont été ces dernières semaines emmurés, tagués, voire saccagés après la ratification à l'Assemblée nationale le mois dernier du Ceta, traité controversé de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, suscitant une condamnation de l'ensemble de la classe politique.