Marine Le Pen : "il n'y a plus d'union nationale"

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Antonin André et Louis Hausalter , modifié à
INTERVIEW E1 - La présidente du FN estime que son parti a été "exclu" du rassemblement qui se tiendra dimanche, en hommage aux victimes de l'attentat qui a visé Charlie Hebdo.

Marine Le Pen n'a été invitée ni par le gouvernement, ni par le Parti socialiste à la "marche républicaine" prévue dimanche à Paris, après l'attentat qui a visé le journal Charlie Hebdo. Une "exclusion" en bonne et due forme, s'insurge la présidente du FN. Décidera-t-elle pour autant d'appeler ses électeurs à se mobiliser ? "Je n'ai pas de décision à prendre, on l'a prise pour nous", a estimé Marine Le Pen, interrogée jeudi sur Europe 1.

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"Sectarisme". "L'ensemble des partis politiques qui ont participé à la réunion d'organisation de cette manifestation, sans avoir convié le Front national, en sont sortis pour dire que le FN était exclu de cette manifestation d'union nationale. Il n'y a donc plus d'union nationale", s'est insurgée la leader frontiste, ajoutant que ces partis "sont les porteurs de la division nationale, du sectarisme".

L'UMP et l'UDI ont confirmé jeudi leur participation au rassemblement de dimanche, dont l'initiative a été prise par le Parti socialiste, et à laquelle ont été rapidement associés de nombreux mouvements de gauche, allant du Parti de gauche à Europe Ecologie-Les Verts.

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