Marine Le Pen, présidente du Front National 0:48
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Héloïse de Neuville , modifié à
Marine Le Pen, qui pointe les violences de "milices d'extrême gauche" contre des policiers et dans plusieurs villes en France ces dernières semaines, dénonce "un état d'urgence bidon".
INTERVIEW

La présidente du Front National Marine Le Pen a demandé, vendredi sur Europe 1, la dissolution des "milices d'extrême gauche qui sèment le chaos, la violence et le désordre dans les centres villes de Rennes et de Nantes"

"Des groupes anarchistes protégés par Manuel Valls." "Cela fait des années que nous réclamons la dissolution de ces mouvements 'antifa' qui sont connus des services de police. Le Premier ministre a dissout d'autres structures qui avaient beaucoup moins à se reprocher que ces miliciens", a critiqué Marine Le Pen. "Ces groupes anarchistes sont protégés par Manuel Valls depuis trop longtemps."

"Nous sommes la risée du monde." "Nous sommes en état d'urgence. Or en état d'urgence, il y a, dans notre pays, des violences tous les jours. 300 policiers blessés sans que le gouvernement soit capable de lever le petit doigt. Nous sommes la risée du monde. Comment, d'ailleurs, le gouvernement peut-il laisser penser aux Français qu'il peut les protéger contre des attentats terroristes, alors qu'il laisse en toute impunité des groupes anarchistes ultra-violents ?", s'est-elle interrogé, faisant référence aux violences qui ont émaillé les manifestations contre la loi Travail ces dernières semaines.

Interrogée sur l'abstention des deux députés FN au cours du vote sur la prolongation de l'état d'urgence jeudi, Marine Le Pen a dénoncé, l'inanité de cette mesure exceptionnelle : "l'état d'urgence est bidon, c'est de la communication, c'est un mot, il n'y a pas de réalité en terme de sécurité pour les Français", a-t-elle conclu.