Macron a démissionné "pour être libre"

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L'ancien ministre de l'Economie a affirmé mardi, sur TF1 qu'il voulait porter son projet "pour 2017, d'évidence". 

Pas d'annonce de candidature mais une confirmation de "son ambition". Emmanuel Macron, qui a démissionné mardi, a affirmé sur TF1, avoir quitté le gouvernement pour "être libre", "libre de proposer, d'agir, de rassembler autour d'un projet qu'il veut "porter avec d'autres pour notre pays." L'ancien ministre de l'Economie a aussi précisé que son projet était "pour 2017". 

"La meilleure façon d'être utile". L'ancien ministre s'estime davantage "utile" en quittant le gouvernement qu'en y restant. "C'est la meilleure façon d'être utile à la République", a-t-il expliqué. Selon lui, "cette liberté nécessaire n'était pas compatible avec cette fonction (ministérielle). Il est aussi revenu sur les conditions de son départ en confirmant qu'il avait pensé partir en juillet mais qu'avec l'attentat de Nice, il "n'était pas concevable, responsable de quitter le gouvernement" à ce moment-là. 

"Ce projet, nous voulons le porter pour 2017". Interrogé sur le point de savoir si son mouvement "En Marche!" allait s'appeler "En Marche! pour 2017", il a coupé court : "non, il n'y aura pas de changement". Néanmoins, Emmanuel Macron a confirmé que "ce projet, nous voulons le porter pour 2017 d'évidence". "Les circonstances que nous vivons, les circonstances graves, imposent de changer", a-t-il assuré. "Nous devons prendre d'autres risques", a-t-il ajouté. 

"Pas le temps de l'incarnation, mais des propositions". Alors, est-il candidat ? L'ex-ministre a d'abord refusé de répondre directement à la question afin de finalement parler de son ambition. "J'ai de l'ambition, je l'assume totalement", a-t-il dit. Pour autant, le moment n'est, selon lui, pas venu d'annoncer une candidature. "Ce n'est pas le temps de l'incarnation, mais des propositions", a-t-il affirmé.

Questionné sur le clivage gauche/droite, Emmanuel Macron a assuré être "de gauche, d'une gauche qui se conforte au réel, qui croit à la liberté". Mais, explique-t-il, "ma volonté est de rassembler tous qui dépassent ce clivage". Pour ce dernier, la division est maintenant entre "ceux qui croient au progrès, à la transformation radicale et ceux qui ne veulent pas le changement et prônent le repli".