Les soutiens d'Aubry et Hollande s'irritent (E1)

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avec Thierry Guerrier , modifié à

Les coups bas et les jeux d'appareil qui émaillent la campagne des primaires risquent de donner une très mauvaise image du PS, si les candidats ne raisonnent pas d'urgence leurs soutiens à l'heure où débute leur Université d'été. Dernière querelle en date : l'organisation d'un débat, que doit animer samedi à La Rochelle, Laurent Fabius, qui soutient Martine Aubry, et auquel devaient participer les deux présidents de groupes parlementaires, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel, des soutiens de François Hollande. Mais Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel n'y iront pas !

Le thème sur lequel ils avaient planché tout l'été, leur bilan parlementaire, a été modifié au dernier moment pour parler finalement de la mission confiée par Martine Aubry à Laurent Fabius sur les premières mesures à prendre en cas de retour de la gauche au pouvoir.

Cette manière de faire a été mal prise par les soutiens de François Hollande qui ont réagi en jugeant le procédé "cavalier" "On n'est pas des petits chiens dociles", ont-ils lancé. Mais, conscient du risque de dérapage, Jean-Marc Ayrault préfère calmer le jeu en disant qu'officiellement "tout va bien".