Les radicaux menacent de quitter le navire gouvernemental

Le PRG menace de sortir du gouvernement s'il n'est pas "entendu" sur la réforme territoriale (Baylet)
Le PRG menace de sortir du gouvernement s'il n'est pas "entendu" sur la réforme territoriale (Baylet) © MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
AVERTISSEMENT - Jean-Michel Baylet, patron du Parti radical de gauche, entend faire plier les socialistes sur la réforme territoriale.

Ce n'était pas, jusqu'à présent, les plus virulents opposants au gouvernement. Mais les radicaux de gauche ont haussé le ton mercredi. Jean-Michel Baylet, patron du PRG, menace : les membres de son parti quitteront le gouvernement si la réforme territoriale reste en l'état. "Nous considérons qu'elle se fait dans la précipitation et en dehors de toute concertation utile et réelle avec celles et ceux qui sont concernés", tacle Jean-Michel Baylet dans une interview au Nouvel observateur.

Les radicaux de gauche actuellement au gouvernement sont : Sylvia Pinel, ministre au Logement, Annick Girardin, secrétaire d'Etat à la Francophonie et Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports.

>> Voici la dernière carte en date, proposée à l'Assemblée :

france, régions, 13 régions

© Montage Europe1.fr

"Proximité indispensable". "Sur la réforme territoriale, nous sommes très déterminés. Si nous ne sommes pas entendus, si nous arrivons à un point de rupture, alors là, oui, nous prendrons nos responsabilités et nous partirons du gouvernement", a ainsi menacé Jean-Michel Baylet . Il réclame notamment le "maintien du conseil général dans les départements ruraux".

>> Pourquoi le PRG est contre la réforme territoriale ? L'argumentaire ici.

"Le conseil général reste une collectivité de proximité indispensable pour les services et l'aménagement du territoire. Nous réclamons une plus juste représentation des départements ruraux. Pour l'heure, avec le système qui a été retenu, les petits départements ne seront représentés que par un ou deux conseillers régionaux", défend le radical de gauche. Qui tacle : "on fusionne les deux immenses régions que sont le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, mais on ne rattache pas la petite région des Pays-de-la-Loire à la Bretagne, pour des raisons d'amitié personnelle avec le président de la République".