Une délégation de "gilets jaunes" reçue vendredi à Matignon

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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Des porte-parole issus de la délégation officielle des "gilets jaunes" seront reçus à Matignon vendredi, ont-ils annoncé dans un communiqué. 

Ils auront finalement accès au sommet de l'Etat. Des porte-parole de la "délégation" officielle des "gilets jaunes" seront reçus vendredi par le Premier ministre Édouard Philippe, à la veille de "l'acte 3" de leur mobilisation, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.

L'espoir d'une rencontre "plus satisfaisante". Après que deux membres de cette "délégation" ont été reçus mardi par le ministre de la Transition écologique, "Édouard Philippe souhaite les rencontrer vendredi 30 novembre à 14h", affirme le communiqué, qui précise que les "gilets jaunes" espèrent "que cette rencontre soit plus satisfaisante et concrète que la première". Matignon a confirmé ce rendez-vous, précisant que François de Rugy sera également présent. Cette rencontre "s'inscrit dans le cadre des consultations que le Premier ministre préside pour définir l'organisation de la concertation citoyenne qui aura lieu sur l'ensemble du territoire", ajoute le communiqué des "gilets jaunes".

Un groupe de huit porte-parole avait été désigné lundi pour "nouer une prise contact sérieuse et nécessaire" avec le gouvernement et transmettre une série de revendications. Deux d'entre eux, les initiateurs du mouvement des "gilets jaunes" Priscillia Ludosky et Éric Drouet, ont été reçus mardi, à la demande d'Emmanuel Macron, par le ministre de la Transition écologique François de Rugy. "Ces (huit) gilets jaunes, en tout ou partie, seront reçus par le Premier ministre, pendant que les régions s'organisent", ajoute le communiqué.

Un "acte 3" maintenu. Après leur rencontre avec François de Rugy, Éric Drouet et Priscillia Ludosky avaient déclaré n'avoir pas senti d'"envie d'améliorer le sort des gens" et que le rendez-vous pour un "acte 3" samedi était maintenu.

Édouard Philippe a lancé jeudi matin deux jours de consultations pour la "grande concertation" locale de trois mois voulue par Emmanuel Macron pour tenter d'apporter de nouvelles réponses au mouvement des "gilets jaunes". Le Premier ministre reçoit les membres du Conseil national de la transition énergétique (CNTE), un organe consultatif qui réunit 50 membres de divers horizons (patronat, syndicats, ONG environnementales, société civile, élus locaux et parlementaires).