Angela Merkel, la chancelière allemende, présidente en exercice de l'Union européenne a réagi à la victoire de Nicolas Sarkozy en se disant convaincue qu'"avec le nouveau président, l'amitié entre la France et l'Allemagne continuerait à être le fondement pour assurer durablement la paix, la démocratie et le bien-être en Europe".De son côté, le président de la Commission européenne, le libéral José Barroso, affirme avoir "toute confiance en Nicolas Sarkozy, dont je connais les convictions (...) pour exercer un rôle moteur dans la résolution de la question institutionnelle et la consolidation de l'Europe politique".Le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvenement espagnol, a estimé que Nicolas Sarkozy incarne "une droite ouverte et moderne capable de canaliser les désirs de changement d'un pays appelé à retrouver sa confiance en lui et à continuer à faire partie de la locomotive de l'Europe".En Italie, le chef du gouvernement de centre-gauche, Romano Prodi, a assuré que "mon pays, son gouvernement et moi continuerons à considérer la France comme un allié central".Autour de 20h00, quand le téléphone a sonné, Nicolas Sarkozy ne s'attendait sans doute pas à ce que son interlocuteur, au bout du fil, soit le président égyptien. Hosni Moubarak avait été le premier chef d'Etat étranger à réagir, dix minutes à peine après l'annonce de l'élection de Nicolas Sarkozy, à la présidence de la République. Hosni Moubarak l'a félicité pour sa victoire, en l'assurant de "la poursuite de l'excellence de la relation franco-égyptienne", selon l'ambassadeur d'Egypte en France, Nasser Kamel. Les deux hommes se sont mis d'accord "pour intensifier la concertation entre les deux pays sur le dossier du Moyen-Orient et à l'international".Quelques minutes plus tard, c'est le président américain, George Bush Jr, qui a appelé le prochain successeur de Jacques Chirac à l'Elysée pour le féliciter de son élection, a annoncé, ce soir, un porte-parole de la Maison Blanche.En Israël, le Premier Ministre s'est dit "convaincu que notre coppération sera fructueuse et que nous pourrons oeuvrer à une politique de paix dans notre région". Quant au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, il a invité Nicolas Sarkozy à "impulser les relations franco-algériennes". Enfin, le roi du Maroc, Mohammed VI, a insisté sur "l'urgence à trouver des solutions à certaines crises persistantes dont l'acuité met en péril la stabilité, la sécurité et le développement de certaines régions, notamment en Afrique et au Proche-Orient".