Le sénateur PRG Joseph Castelli mis en examen pour corruption

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Joseph Castelli est soupçonné par la justice d'avoir détourné des fonds publics. © PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le sénateur Joseph Castelli a été mis en examen jeudi à Bastia. Il est soupçonné d'avoir détourné des fonds publics. 

Le sénateur PRG de Haute-Corse Joseph Castelli a été mis en examen jeudi à Bastia pour recel d'abus de biens sociaux et corruption.

Soupçonné d'avoir détourné des fonds publics. Joseph Castelli, 67 ans, était en garde à vue depuis mardi dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition d'une maison à Folelli, au sud de Bastia, et des travaux qui y ont été effectués. Soupçonné par la justice d'avoir détourné des fonds publics, il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire contre le paiement d'une caution de 200.000 euros. Le sénateur avait été placé en garde à vue mardi, de même que son épouse et trois entrepreneurs de BTP, au commissariat de police de Bastia.

L'immunité parlementaire levée depuis octobre 2015. L'enquête vise à déterminer les conditions d'acquisition et financement des travaux dans la demeure de Joseph Castelli, alors qu'il présidait le Conseil général de Haute-Corse de 2010 à 2014. Elle avait été ouverte sur commission rogatoire du juge d'instruction Thomas Meindl du pôle économique et financier de Bastia. Le bureau du Sénat avait levé en octobre 2015 l'immunité parlementaire de Joseph Castelli, à la demande de celui-ci. Une telle mesure est très rare.

Commerçant à la retraite, il avait été élu à la Haute Assemblée en 2014. Né en 1948 dans le village de Penta-di-Casinca, en Haute-Corse, Joseph Castelli a d'abord été premier adjoint de cette commune, en 1977. Il a ensuite été élu, en 1982, conseiller général du canton de Vescovato et maire de Penta-di-Casinca, mandat qu'il a rempli jusqu'en 2010.