Le lapsus de Véronique Genest

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L'actrice sera candidate suppléante dans la 8e circonscription des Français établis hors de France.

L'info. Véronique Genest, l'interprète de Julie Lescaut sera la suppléante de Jonathan-Simon Sellem, candidat sans étiquette dans la 8e circonscription des Français établis hors de France (qui concerne Chypre, la Grèce, Israël, l'Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican et la Turquie), à la prochaine législative partielle prévue à la mi-mai, après l'invalidation de l'élection de Daphna Poznanski.

La politique, ça la titillait. "Ça fait un bon moment que je suis intéressée par la politique, ça me titille. Donc, c'était une manière de rentrer, de mettre un pied dedans", a-t-elle confié sur RTL. Pour autant, la "commissaire Lescaut" n'entend pas s'investir outre mesure. "En suppléante, ça n'oblige à rien finalement, c'est quand même un poste sans poste". Jonathan-Simon Sellem "ne m'aurait probablement pas choisie si je n'étais pas médiatique", ajoute l'actrice, interrogé par le Nouvel Obs.

Déjà un lapsus... Si elle voulait se faire remarquer, c'est réussi. Lundi soir, Véronique Genest était l'invitée de C à vous, sur France 5. Au moment de commenter son positionnement politique, sa langue dérape : "je suis une sorte d'étron libre".

Déjà remarquée pour des propos controversés. En septembre, Véronique Genest avait suscité un tollé après avoir affirmé : "Je suis islamophobe, et phobie veut dire peur. Donc oui, peut-être oui, probablement, je suis islamophobe comme beaucoup de Français. J'ai peur de l'islam comme on a peur d'une chose que l'on ne connaît pas. A la fin août, sur son compte Twitter, la comédienne affirmait : "L'islam est dangereux pour la démocratie et en fait la démonstration tous les jours. Face à la polémique, elle s'était expliquée par la suite. "J'ai lu le Coran. Je n'ai pas été plus rassurée. Ce que l'on voit autour de nous fait que la phobie existe car on voit des choses qui font peur".