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Laura Laplaud , modifié à
À moins de 3 mois du premier tour de la présidentielle, qui se tiendra le 10 avril 2022, Valérie Pécresse était l’invitée du dispositif "Présidentielle 2022, les grands entretiens" lundi. La candidate Les Républicains à l’élection présidentielle a réagi aux attaques du président azéri sur son déplacement en Arménie en décembre dernier.

"Je suis allée en Arménie parce que la question des chrétiens d'Orient est au cœur de mon engagement, parce que la défense de l'Arménie est importante", a-t-elle avancé sur Europe 1. Valérie Pécresse, qui s'est rendue avant Noël en Arménie pour une visite destinée à illustrer son soutien aux Chrétiens d'Orient dans ce pays du Caucase, a déposé plainte à l'encontre du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour "menaces de mort".

Des propos "choquants"

Selon la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle le président azéri a tenu les propos suivants : "Si j'avais su que Madame Pécresse était là, nous ne l'aurions pas laissé repartir". "Qu'est-ce que ça veut dire ? Il aurait enfreint la souveraineté territoriale de ce territoire ?", s'interroge-t-elle dans Europe Matin. 

Le président azerbaïdjanais a reproché à Valérie Pécresse de s'être rendue "secrètement" dans la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, au centre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan qui a fait plus de 6.500 morts. Une visite "organisée" que le président Ilham Aliyev considère comme "illégale".

Si la présidente de la région Île-de-France juge cette déclaration "choquante", elle reste abasourdie par le "silence" de l'exécutif. "Le silence assourdissant du gouvernement qui ne défend pas une candidate à l'élection présidentielle est un scandale", a-t-elle ajouté.