La Matinale de Sarkozy et Bianco

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Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Bianco étaient les invités vendredi matin de la Matinale des candidats sur Europe 1. Au micro de Jean-Pierre Elkabbach, le candidat de l'UMP et le directeur de campagne de Ségolène Royal ont fait le point sur la présidentielle à deux jours du second tour.

A 48 heures du verdict des Français, Nicolas Sarkozy était sur Europe 1 vendredi matin au micro de Jean-Pierre Elkabbach dans l'émission "La Matinale des candidats". Après le candidat UMP, Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de Ségolène Royal, a pris la parole. Nicolas Sarkozy "Elle a été très très agressive. Je suis quelqu'un qui ne dissimule pas. J'ai fait ce débat d'une façon déterminée", a d'abord déclaré Nicolas Sarkozy à propos du débat qui l'a opposé mercredi à Ségolène Royal. "Comme elle doit sentir que le sol se dérobe sous ses pieds, elle se tend, elle se raidit". Un peu plus tard, il a jugé que sa rivale achevait la campagne "un peu dans la violence, dans une certaine forme de fébrilité"."Si les Français me font confiance dimanche, je veux être un président de la République qui s'engage sur des résultats. Je rendrai des comptes. Je ne dissimulerai pas", a ensuite affirmé Nicolas Sarkozy. "Je ferai un statut pour l'opposition", a également insisté l'ex-ministre de l'Intérieur. Au sujet de François Bayrou, qui a indiqué hier dans "Le Monde" qu'il "ne voterait pas Sarkozy", le président de l'UMP a estimé que l'important était que les élus centristes l'avaient rejoint dans la bataille du second tour. "C'était assez logique de sa part", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Mais croyez-moi, l'UDF a toute sa place dans la majorité", a-t-il dit. "Je m'engagerai fortement dans la bataille des législatives si je suis élu", a renchéri le candidat de droite. "Je suis concentré car rien n'est joué, rien n'est gagné", a de plus expliqué Nicolas Sarkozy sur son état d'esprit. Jean-Louis Bianco « On sent une forte mobilisation », a d'abord estimé Jean-Louis Bianco. Elle a une énergie incroyable. Les sondages indiquent une réalité aujourd'hui mais pas le vote de demain", a commencé Jean-Louis Bianco. "Ségolène Royal incarne une France rassemblée. Elle porte une vision de la gauche moderne", a-t-il expliqué. «Ségolène ne veut pas d'une France d'assistés mais une France du donnant donnant », a-t-il poursuivi. A propos du débat de mercredi soir : «Ségolène est satisfaite de sa prestation. Elle a pensé qu'elle a fait un bon débat face à Nicolas Sarkozy », a affirmé le directeur de campagne de la candidate socialiste. « Concernant l'EPR, Ségolène Royal a précisé hier qu'elle était pour le nucléaire. Mais dans un même temps, elle a expliqué qu'il fallait accroître les énergies renouvelables », a-t-il ajouté. Jean-Louis Bianco est également revenu sur la position de Ségolène Royal vis-à-vis de François Bayrou. « Elle a eu le courage de briser les tabous et de bouger les lignes. Elle ne veut pas d'une France de bloc contre bloc. En cela, elle rejoint la position de François Bayrou », a ajouté Jean-Louis Bianco. « La victoire est encore possible », a-t-il conclu.