Le chef d'Al Qaïda en Irak, Abou Ayyoub al Masri, aurait été tué ce mardi matin lors de combats entre activistes près d'un pont à Al Nibayi, petite localité située au nord de Bagdad. C'est en tout cas ce qu'annonce le ministère irakien de l'Intérieur. "Nous disposons de renseignements fiables sur le fait qu'Al Masri a été tué aujourd'hui", a déclaré le général Abdelkrim Khalaf, porte-parole du ministère. D'après lui, il aurait été abattu par l'un des siens - entre factions rivales d'Al-Quaïda - puisque ni les forces irakiennes ni les forces américaines ne seraient impliquées dans ces combats. Pour le moment, il faut rester prudent. L'armée américaine a dit ne pas être en mesure de confirmer cette information. "J'espère que c'est vrai, mais nous souhaitons observer la plus grande prudence", a réagi le lieutenant-colonel Christopher Garver, porte-parole de l'armée américaine. D'ailleurs, "l'Etat islamique en Irak" - un groupe lié à Al Qaïda - dément qu'il ait été tué. Dans un communiqué publié sur Internet, le groupe dit que "l'Etat islamique en Irak rassure la nation islamique quant à la sécurité du cheikh Abou Hamza al Moudjahir, que Dieu le sauve, et déclare qu'il combat toujours les ennemis".Abou Ayyoub al Masri était un proche de Zarkaoui. Il aurait été formé en Afghanistan et aurait créé la première cellule d'Al Qaïda à Bagdad. Les Etats-Unis ont mis sa tête à prix pour cinq millions de dollars. L'autre actualité du jour en Irak, c'est l'arrivée prochaine dans le contingent britannique du Prince Harry, le petit-fils de la Reine d'Angleterre. Il est attendu de pied ferme, il devrait être traité comme les autres, même si - il est vrai - il peut mettre en danger sa vie et celle de ses coéquipier. Harry va commander une unité blindée de reconnaissance, composé de quatre véhicule. Il sera à la tête de onze hommes. Il va bénéficier de deux permissions pour assister aux cérémonies en l'honneur de sa mère, la princesse Diana.