Frédéric Péchenard
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C.P. , modifié à
La volte-face du gouvernement sur l'interdiction de manifester reflète un "épouvantable fiasco", pour Frédéric Péchenard, le directeur général des Républicains. 

Le trio François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve a finalement autorisé la manifestation contre la loi Travail prévue jeudi à Paris. Une volte-face saluée jeudi matin par le directeur général des Républicains, Frédéric Péchenard. "Ils ont eu raison d’autoriser cette manifestation car dans le cas contraire des personnes se seraient rassemblées illégalement et il aurait fallu les interpeller", a-t-il affirmé alors qu'il était invité de la matinale d'Europe 1.  

"On est chez les dingues !". Les syndicats ont finalement obtenu le droit de manifester sur un parcours en boucle de 1,5 kilomètre de la place de la Bastille à la place de la Bastille. Un parcours minimaliste qui reflète un "épouvantable fiasco" selon le vice-président du Conseil Régional d'Île-de-France. "On est chez les dingues ! Et, on arrive à cette situation car cela fait trois mois qu’on ne fait pas ce qu’il faut faire et qu'on laisse les casseurs agir. Un incendie doit se circonscrire dès le départ et il fallait donc interpeller les casseurs dès le début des manifestations avec l’aide des syndicats", a affirmé sur Europe 1 l'ancien directeur général de la police nationale. 

"Il faut interdire les casseurs et la chienlit !". Pour Frédéric Péchenard, il y a donc "trois choses à faire" pour cesser le désordre lors des manifestations. "Il faut tout d’abord interdire à un certain nombre de personnes, comme on l’a fait pour les hooligans, de se présenter aux manifestations. Ensuite, dès le départ des manifestations, il faut les interpeller préventivement quand ils commencent à se rassembler. Et, enfin, il faut que les forces de police aient des instructions pour les interpeller", a-t-il ainsi détaillé avant de conclure, "il ne faut pas interdire les manifestations, il faut interdire les casseurs et la chienlit !".