Hollande et Sarkozy rodent leurs arguments

© FRANCE 2
  • Copié
la rédaction d'Europe 1.fr , modifié à
Revivez les prestations télévisées de François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont répondu aux questions des journalistes de Des paroles et des actes, sur France 2, pour l’une de leur rare émission télévisée commune. Les deux candidats n'ont pas débattu ensemble, mais sont passés à tour de rôle.

22h53. L'émission est terminée. La prochaine fois que les deux candidats se croiseront sur un plateau, ce sera à l'occasion du grand débat du 2 mai au soir. 

22h52. "Je pense" avoir choisi mon Premier ministre, a déclaré Nicolas Sarkozy, sans précisant le nom de l'heureux élu.

vlcsnap-324389

22h51. "Le mandat unique est un risque". "Je suis pour la limitation du nombre de mandats. Mais pourquoi François Hollande est lui-même député et président du conseil général de la Corrèze ? Ces gens ont des convictions formidables et ils font le contraire ?", s'est -il benoîtement interrogé. "Avec le mandat unique, on risque d'avoir des parlementaires qui font la loi sans avoir les pieds sur le terrain."

22h49. "Je ne crois pas à la limitation des écarts de salaire".

22h47. Duel PS-FN aux législatives : "au cas par cas". Nicolas Sarkozy a affirmé que tous les candidats se maintiendraient au deuxième tour des élections législatives."Il n'y aura pas de désistement pour le Front national. Point. Et si un duel entre le FN et un socialiste, nous verrons au cas par cas. Voter socialiste ? Pourquoi pas ?"

22h45. "Honteux", la Une de l'humanité. "C’est honteux, la Une de l’Humanité, qui me compare à Pétain", a lancé le président sortant. "C’est une honte, certaines Unes de quotidiens de gauche. Honte sur eux."

22h40. "Pas pour la préférence nationale". Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour la "préférence communautaire", mais contre "la préférence nationale". Les personnes étrangères que nous accueillons en France, nous devons les accueillir à égalité de droit et de devoir. C'est pour cela que je souhaite diviser par deux le nombre d'étrangers qui entrent dans notre pays chaque année".

22h36. "Qui va payer ?". Nicolas Sarkozy a critiqué le programme de François Hollande, trop coûteux à son goût. "On augmente le Smic, on augmente l’allocation de rentrée scolaire, on embauche 61.000 fonctionnaires de plus, mais qui va payer ?", s'est-il interrogé.

22h33. "Plus avoir le cancer des délocalisations". "On ne peut plus être le continent le plus ouvert du monde", a dit Nicolas Sarkozy à propos de l'Europe."La question des frontières est centrale. On ne peut plus avoir le cancer des délocalisations. Si dans un an, l’Europe n’a pas obtenu la réciprocité sur les marchés publics, la France mettra unilatéralement en place la mesure de ne confier des marché publics qu’à des entreprises qui produiront en Europe."

22h29. "Ne pas baisser la durée d'indemnisation du chômage". Nicolas Sarkozy s'est prononcé contre la baisse de la durée d'indemnisation du chômage, avant de répéter son credo : "le travail doit rapporter plus que l’assistanat". Il a répété ensuite son intention de proposer des formations à tous les Français "quel que soit son âge", contre "l'obligation d'accepter l'offre d'emploi correspondante à la formation qualifiante".

22h24. "Subventionner la consommation de pétrole, c'est de la folie". Nicolas Sarkozy a critiqué la volonté de François Hollande de bloquer les prix du pétrole. "L’augmentation des prix du pétrole et du gaz est inscrite dans les faits. Parce qu’il y aura de moins en moins d’énergie fossile. Et dire qu’il faut subventionner la consommation de pétrole, alors qu’on en a moins, c’est de la folie."

22h21. "Diviser par deux les droits de mutation"."Les droits de mutation pèsent pour 5,4% sur le prix de l’immobilier. Je veux diviser par deux ces droits de mutation", a-t-il annoncé, souhaitant que les collectivités territoriales participent à l'effort.

22h18. "L'encadrement des loyers, c'est la pénurie organisée". Nicolas Sarkozy s'est prononcé contre un encadrement législatif des loyers."L’encadrement des loyers a conduit à la plus grave crise de pénurie des logements jamais connus dans notre pays, et ça s’est traduit par l’appel de l’abbé Pierre en 1954. C’est la pénurie organisée." Le président sortant s'est prononcé pour un système à l'allemande, avec un encadrement non pas adminstratif, mais judiciaire.

22h12. Les règles de la présidentielle obsolètes. "Tous les cinq ans, on voit des candidats qui viennent faire un tour, passent à la télé. Il y a neuf candidat qui me critiquent, et un temps de parole pour moi de 10%", a-t-il dit, citant l'exemple de Jacques Cheminade.

22h10."Le dernier à vouloir donner un permis de tuer". Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il était "le dernier à vouloir donner un permis de tuer à un gendarme ou à un policier" en proposant une "présomption de légitime défense". "Ces policiers avec une présomption de légitime défense seraient mieux protégés", a dit le président sortant. 

22h08. Sarkozy se félicite de son score. "Avec un Front national à 18, pour un président sortant, faire 27,2… Ce n’est pas rien après quatre années de crise", a-t-il déclaré. "On prédisait un raz-de-marée pour la gauche, on disait que je n e serai pas au second tour..."

22h05.Le "vrai travail" n’est pas une expression heureuse". "J’ai voulu dire une vraie Fête du travail. J’aurais mieux fait de parler comme cela. Je ne reprendrai pas cette expression."

22h01. Les propos de Luca sur Trierweiler "absurde". Nicolas Sarkozy a clairement condamné les propos de Lionnel Luca qui avait surnommé "Rottweiler" la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler. "C’est absurde. Je détesterai qu’on fasse ça avec Carla. Ce n’est pas bien de faire ça. Je ne le ferai jamais", a-t-il déclaré.

vlcsnap-293738

21h56. Sarkozy se dit "très déterminé". Pour résumer son état d'esprit, le président sortant s'est dit "très déterminé".

21h55. Sur Twitter, Ségolène Royal affirme qu’elle avait proposé deux débats en 2007 et que Nicolas Sarkozy avait refusé : 

21h54. Sarkozy "regrette" le manque de débat. "Deux débats, voire trois débats, auraient été utiles". Comme cette semaine, Nicolas Sarkozy a attaqué son adversaire sur son refus de débattre plus d"'une fois avec lui.

21h53. Nicolas Sarkozy prend le relais.

21h52. François Hollande a appelé 43'05''.

21h50. "En convergence" avec Bayrou sur la moralisation. Evoquant le cas François Bayrou, François Hollande a listé les points communs, l'éducation, le modèle social, et les différends, telle la constitutionnalité de la règle d'or. "Sur la moralisation de la vie politique. Nous sommes en convergence. Ce qui s’est passé depuis cinq ans est inacceptable. Il faut la suppression de l’immunité présidentielle, la fin du cumul des mandats des membres du gouvernement et des parlementaires, la fin du conflit d'intérêt, une dose de proportionnelle.

21h44. "Le Premier ministre sera nécessairement socialiste". François Hollande a affirmé que le "Premier ministre serait nécessairement socialiste. Je rassemble la gauche, mais je veux être clair, cohérent", a-t-il dit.

21h43. Hollande favorable à des accords locaux avec le Front de gauche. Le candidat PS s'est dit prêt à s'accorder avec le Front de gauche. "Lorsqu’il y a un risque d’élimination de la gauche, il faut nous mettre ensemble dès le premier tour, ça peut tout à fait arriver."

21h40. "Une politique de ventes d’armes qui soit claire". Sur les ventes d'armes : "mieux vaut avoir un certain nombre de principe de précaution. On avait vendu des armes à lé Libye, à l’Irak. Mieux vaut avoir quelques principes. En même temps, je suis conscient de ce que l’industrie d’armement dans notre pays, comme facteur d’indépendance pour nous-mêmes", a déclaré François Hollande.

21h37. "Le "Buy european act" aurait dû être mis en œuvre". François Hollande s'est déclaré favorable au "Buy european act", selon lequel les marchés publics seraient réservées aux entreprises européennes."J’avais posé le principe moi-même. Je l’avais appelé le juste échange. Quand un marché est fermé dans un pays, on ne peut pas autoriser ce pays à venir sur ce même marché en Europe. C'est la réciprocité. Et on aurait dû metre mis en œuvre depuis longtemps."

21h33. Comment peut-on croire que le libéralisme, la privatisation, la déréglementation, qui nous ont conduit là où nous sommes, qui vont nous sortir de la crise ? Interrogé sur le "bruit de fond" en Europe, François Hollande a rétorqué : "Ce n'est pas mon bruit, ce n'est pas mon fond".

 21h31. "Pas l’Allemagne qui va décider ". S’il est élu, François Hollande dira à Angela Merkel : "le peuple français a exprime un choix qui est celui de la renégociation du Traité. Même si nous ne remettons pas en cause le sérieux de l’équilibre budgétaire’. Mme Merkel va sans doute contester. Mais c’est ça une négociation. Ce n’est pas l’Allemagne qui va décider pour l’ensemble de l’Europe. Nous ne sommes pas n’importe quel pays d’Europe. Nous sommes un des pays leaders en Europe. C’est pour cela que notre élection est regardée, attendue, espérée."

21h21. "Baisser le coût du travail". La candidat PS a détaillé ses mesures pour améliorer la compétitivité de la France, en abaissant le coût du travail. "Il faut faire un effort de compétitivité par l’innovation, la recherche, le savoir. C’est le grand défi. En élargissant le crédit d’impôt recherche, par exemple", a-t-il débuté. "Il faut taxer l’ensemble de la richesse produite par les entreprises, pas simplement sur le travail, mais le capital de l’entreprise pour financer le coût du travail. (...) Il faut une contribution écologique, et il faudra une augmentation des impôt sur les entreprises."

vlcsnap-271390

21h16. Où est Mélenchon ? Sur Twitter, l'équipe web du candidat ironise sur l'absence du champion du Front de gauche.

21h15. Salaires : "normal dans une période de crise d’être patriote". François Hollande a défendu son projet de taxer à 75% les revenus au-dessus du million d’euros annuel. "Pour ceux qui étaient dans la situation de décider eux-mêmes de leurs rémunérations, il est normal dans une période de crise d’être patriote. On ne peut pas souhaiter la modération salariale pour ses ouvriers et s’octroyer des augmentations de salaire aussi fortes",a-t-il argué. "C’est un message de confiance et de solidarité."

21h10. Sur Twitter @UMP raille "la démagogie" du candidat socialiste. L'écologiste Cécile Duflot, elle, soutient le "futur président". 

21h09. "Le train est une formule simple, écologique". François Hollande a répété qu’il préférait le train pour ses déplacements présidentiels, avec une réserve. "Le train est une formule simple, écologique. En même temps, je sais que la sécurité est partout, elle est nécessaire. Je ne nie pas les obligations qui sont liées à la fonction. Mais un peu de modestie fait du bien. Un peu d’économie de moyens fait du mieux. Je mettrai à plat tout ces éléments. Des habitudes dont été éprises, qui méritent d’être revues."

vlcsnap-266218

21h03. "Le FN autorisé mais qui conteste des valeurs de la République". En réponse à Nicolas Sarkozy, qui a estimé que Marine Le Pen était compatible avec la République, François Hollande a été plus mesuré. "C’est un parti qui contribue à l’expression du suffrage. Il est autorisé dans la République, mais il conteste un certain nombre de valeurs de la République."

21h. "Je sens quelque chose qui se passe". François Hollande a confirmé qu’il crouyati à sa victoire. "Toutes les conditions sont réunies pour gagner. Mais nous n’avons pas encore emporté l’élection", a-t-il déclaré. "Le mouvement est en notre faveur. Je parle de ce qui s’est passé au premier tour. En tête, le candidat sortant qui n’est pas en tête. Je sens quelque chose qui se passe", a-t-il conclu.

20h57. "Les étrangers qui sont en situation régulière ne seront pas expulsés. En revanche, les étrangers en situation irrégulière qui n’ont pas vocation à rester dans notre pays seront reconduits à la frontière", a déclaré François Hollande.

20h54. Hollande contre la "présomption de légitime défense". Le candidat socialiste s’est dit opposé à la proposition de Marine Le Pen, reprise par Nicolas Sarkozy, d’instaurer une présomption de légitime défense pour les policiers. Je ne suis pas favorable par principe à toute annonce de législation nouvelle quand il se passe un fait divers.

20h50. Ségolène Royal commentera en direct l'émission sur Twitter 

20h49. Hollande se dit "confiant". Pour débuter, François Hollande prend place à la table de l"émission. Le candidat socialiste se dit "confiant" à l'abord du second tour. "La gauche a fait un résultat bien meilleur quand lors des scrutins précédents", a-t-il expliqué.

20h48. Le tirage au sort a désigné François Hollande pour débuter l'émission.

vlcsnap-251457