Bruno Gollnisch, candidat malheureux il y a un an face à Marine Le Pen à la présidence du Front national, a demandé jeudi "à être davantage engagé, y compris publiquement", dans la campagne de la candidate FN à la présidentielle, dans une interview à FTV 2012 (France Télévisions)
"Je ne demande qu'une chose" c'est d'"être davantage engagé, y compris publiquement", dans le dispositif de campagne, affirme Bruno Gollnisch. "Je ne claque pas la porte en disant 'je suis ostracisé, c'est déguelasse', mais j'aimerais que les chosent évoluent", déclare le député européen, qui avait refusé le poste de vice-président proposé par Marine Le Pen il y a un an.
"Si Marine ne souhaite pas que je m'exprime, je ne vais pas me livrer à des reptations pour avoir une émission. Il suffirait que j'exprime le moindre dissentiment et je serai invité dans les 20H00. Je sais comment le système marche", ajoute-t-il. Il trouve cela "regrettable", estimant qu'il "pourrait avoir des choses à dire dans des domaines de (sa) compétence", comme le droit international ou la renégociation de traités, sujet dont il est chargé au sein de la campagne.