François Ruffin invite un cheminot SNCF à s'exprimer dans "On n'est pas couché"

Le député LFI a déjà appelé à "une grande manifestation nationale commune le samedi 5 mai".
Le député LFI a déjà appelé à "une grande manifestation nationale commune le samedi 5 mai". © JACQUES DEMARTHON / AFP
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Invité de "On n'est pas couché" samedi soir sur France 2, le député La France insoumise a souhaité donner la parole à un cheminot SNCF.
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"Mon objectif, c'est de parler pour, mais aussi parfois de laisser la parole, donner des visages à des combats". Invité samedi soir de l'émission "On n'est pas couché" sur France 2, le député La France insoumise François Ruffin a choisi de laisser s'exprimer un cheminot ainsi qu'une déléguée syndicale employée chez Carrefour.

Mettre fin au "bashing" des cheminots. Alexandre, cheminot SNCF, gagne environ 1.800 euros nets par mois. Il partira "à la retraite à 64 ans et touchera entre 1.100 et 1.200 euros", selon François Ruffin. "Le 'statut', aujourd'hui, je défie n'importe qui de me dire quels sont nos avantages", lance notamment le cheminot, venu défendre les grèves en cours depuis le 3 avril dernier, et mettre au fin au "bashing" que subit souvent sa profession. "Si aujourd'hui je fais grève, et que je me permets de perdre 70 euros par jour de grève, ce n'est pas pour mes droits, c'est pour offrir aux usagers un service public de qualité, et ce ne sera pas la privatisation qui va l'amener", plaide-t-il notamment.

Une salariée de Carrefour également présente. François Ruffin a aussi choisi de faire intervenir Zohra, une salariée de Carrefour, où 2 400 postes sont menacés. "On a des conditions de travail de pires en pires dans la grande distribution. On a des salaires de misère. Une caissière à temps plein gagne entre 1.200 et 1.300 euros net. Quand vous devez payer un loyer de 600 euros, la garde des enfants... c'est très compliqué pour vivre", s'est-elle indignée sur le plateau de France 2. "On en a marre que les riches en profitent sur notre dos", a-t-elle déploré.

Le réalisateur de Merci, Patron ! a déjà appelé à la convergence des luttes, proposant "une grande manifestation nationale commune le samedi 5 mai" pour faire "la fête à Macron".