François Baroin : "Je m’engagerai pour Nicolas Sarkozy, mon choix est fait depuis longtemps"

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EXCLU E1 - Le député-maire de Troyes soutiendra une éventuelle candidature de l'ancien chef de l'Etat à la primaire de la droite.
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François Baroin, président de l’Association des maires de France, a annoncé dimanche sur Europe 1 qu’il soutiendra une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite. "Je m’engagerai pour Nicolas Sarkozy, mon choix est fait depuis longtemps", a déclaré le sénateur-maire de Troyes, invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1/Le Monde/iTELE. "Je n’ai pas de doutes sur sa candidature", ajoute-t-il.

Leadership. "Les Français sont inquiets, ils sont impatients. L’autorité de l’Etat est en train de se déliter dans tous les sens", relève l'ancien ministre. "Il faut une énergie au dessus de la moyenne, et je pense que Nicolas Sarkozy a très largement cette énergie", détaille François Baroin, saluant "le leadership, la force, la passion" du président des Républicains. Pour lui, Nicolas Sarkozy a eu un rôle "essentiel" au moment de la crise de l’Euro.

Chiraquien. Ancien protégé de Jacques Chirac, François Baroin, 50 ans, a été successivement ministre du Budget, porte-parole du gouvernement et ministre de l’Economie sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, toujours devancé dans les sondages par Alain Juppé, devrait annoncer sa candidature pour la primaire fin août. Devenu le plus jeune député de France en 1993, François Baroin bénéficie d'une l'image relative de renouvellement qui pourrait profiter à Nicolas Sarkozy. De même, ses positions sociales plutôt associées à une droite modérée devraient permettre au patron des Républicains d'élargir son socle électoral.

Matignon. Dans l'hypothèse d'une victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, François Baroin pourrait-il devenir Premier ministre ? "Ce n'est pas une répartition des postes. Le seul point intéressant, c’est de savoir que nous allons former une équipe", répond l’intéresse, avant de conclure : "À ma connaissance, il n’y a qu’un nom sur un bulletin de vote."