Frais d’inscription : la mise au point de Pécresse

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
"Je suis très vigilante sur tout ce qui peut être frais obligatoires illégaux demandés par des universités", a assuré sur Europe 1 la ministre de l'Enseignement supérieur.

Valérie Pécresse hausse le ton contre les universités "hors-la-loi". La ministre de l'Enseignement supérieura prévenu lundi qu'elle attaquerait en justice les établissements pratiquant des frais d'inscription illégaux comme l'Unef le dénonce.

"Je suis très vigilante sur tout ce qui peut être frais obligatoires illégaux demandés par des universités", a assuré Valérie Pécresse sur Europe 1 au micro de Pierrick Fay :

Les droits d'inscription, fixés chaque année par arrêté ministériel au niveau ministériel, s'élèvent pour 2009-2010 à 171 euros pour une inscription en licence, 231 euros pour un master et 350 euros pour un doctorat. Mais certaines universités y adjoignent des droits complémentaires, au titre de frais de dossier ou de prestations spécifiques, comme des cours de langues ou des semestres à l'étranger. Les montants des dépassements sont alors très variables. Cela va de 10 à 50 euros réclamés pour de simples frais de dossier à plusieurs milliers d'euros à verser en contrepartie de prestations supplémentaires.

Dans son rapport annuel publié jeudi, l'Unef, le premier syndicat des étudiants, affirme que 29 universités continuent à gonfler illégalement les droits d'inscriptions, moyennant une série de frais supplémentaires auxquels les étudiants sont astreints. Accusation que certaines ont contestée.

Parmi les établissements hors-la-loi, cinq "se détachent du lot" en demandant des droits complémentaires dépassant 1.000 euros, selon l'Unef : Grenoble 2 (jusqu'à 4.558 euros de frais illégaux), Chambéry (4.000 euros), Aix-Marseille 3 (3.700 euros), Cergy (3.100 euros) et Aix-Marseille 1 (1.520 euros).