Fête de l'Huma : Hamon constate des "convergences" avec Mélenchon et Duflot

benoit hamon 1280
Benoit Hamon est candidat à la primaire socialiste. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
  • Copié
avec AFP
Le candidat à la primaire socialiste a appelé au rassemblement assurant que "séparément, on n'y arrivera pas".

L'ancien ministre socialiste Benoît Hamon, candidat à la primaire du PS, a assuré samedi à la Fête de l'Humanité qu'il existait des "convergences" avec Jean-Luc Mélenchon ou Cécile Duflot, et qu'il appellerait "dans la seconde" à voter pour eux au deuxième tour de la présidentielle.

Des "cheminements communs". "Je n'ai aucun problème à vous dire : si Jean-Luc (Mélenchon) et Cécile (Duflot) sont devant, j'appelle à voter pour eux dans la seconde au second tour de l'élection présidentielle, dans la seconde !", a expliqué le député, invité à s'exprimer sur la grande scène de l'Agora de l'Humanité comme la plupart des autres candidats de gauche. "La réalité, (...), c'est que les cheminements que nous faisons les uns les autres sur la question sociale, la question démocratique, la question européenne, se croisent, convergent, font chemin commun", a-t-il ajouté, provoquant des applaudissements dans le public.

Appel au rassemblement.L'ancien ministre de l'Education, qui avait quitté de manière fracassante le gouvernement Valls en août 2014, a promis aux communistes qui l'écoutaient : "je ne dis pas que le rassemblement se fait forcément autour de moi". Mais, a-t-il ajouté, "je me tiens à la disposition de toutes celles et ceux qui veulent travailler à ce qu'on ait effectivement un candidat de gauche au deuxième tour" car "séparément, on n'y arrivera pas". 

De "véritable convergences". Affirmant écouter et lire les propos et éléments de programme du PCF - qui ne présente pas de candidat à la présidentielle - mais aussi de Jean-Luc Mélenchon ou des écologistes, il analyse: "J'observe quoi ? Sur les questions économiques et la croissance, il y a des débats". "Mais sur la démocratie et la 6e République, il y a accord sur l'objectif et sur la question d'un nouveau modèle de développement. Apparaissent notamment chez Jean-Luc (Mélenchon) et Cécile (Duflot) de véritables convergences avec ce que j'ai pu dire", se réjouit-il. 

"Un seul candidat". "Au risque de ne pas vous plaire, oui, je pense qu'il faudrait qu'on ait une primaire qui nous permette de nous départager pour n'avoir qu'un candidat et être présent au second tour", a-t-il lancé. Le PCF appelle depuis plusieurs mois à la constitution d'un "pacte d'engagements communs" permettant une candidature unique en 2017.