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La ministre des Transports va proposer dans sa loi d'orientation des mobilités un cadre légal pour les services de vélos en libre-service.
INTERVIEW

Le fiasco du passage de flambeau entre JCDecaux et Smovengo, quant à la gestion du Vélib' à Paris, a permis à de nombreuses entreprises de vélos en libre-service de pulluler à l'automne. Depuis, nombre d'entre elles ont plié bagage, à l'image de Gobee.bike, incapables notamment de faire face aux dégradations à répétition de leurs deux roues. De nombreux riverains s'étaient également plaints de voir quantité de ces bicyclettes abandonnées aux quatre coins de la ville, parfois au beau milieu d'un trottoir, faute de bornes fixes. Invitée jeudi d'Europe 1, la ministre des Transports a annoncé vouloir proposer un cadre légal à ce type de service. "Dans la loi d'orientation des mobilités que je présenterai prochainement, on donnera les moyens aux collectivités d'engager des discussions avec ces opérateurs qui proposent des vélos en libre-service", explique-t-elle.

Un meilleur suivi des flottes. "C'est un problème si les vélos ne sont pas bien gérés", reconnaît la ministre. "On proposera qu'il y ait des licences pour pouvoir déployer ces vélos en libre-service. Les sociétés qui proposent ces services doivent s'engager à retirer les vélos en mauvais état, à organiser les points de dépose", indique Elisabeth Borne, qui se félicite toutefois de voir ce type d'offres se répandre. "Je pense que c'est très bien de développer toutes sortes de solutions pour des vélos en libre-service".

"Les mobilités actives". Quant au retard accusé par le nouveau Vélib' à Paris, Elisabeth Borne espère "que rapidement on trouvera un bon service à Paris, parce que c'est très utile". "C'est très bien d'utiliser ce que l'on appelle 'les mobilités actives', c'est une façon écologique de se déplacer, et puis c'est très bon pour la santé d'utiliser des vélos", fait-elle encore valoir.