Qui se présente à la présidentielle 2017 ?

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L'élection présidentielle en France a lieu les 23 avril et 7 mai 2017. Europe 1 fait le point sur les candidats qui sont déjà officiellement dans la course à l'Élysée.

Ils sont d’ores et déjà près de 80 candidats à avoir exprimé l’envie de devenir le ou la prochain(e) président(e) de la République, lors de l'élection des 23 avril et 7 mai 2017. Et tous ne sont pas assurés de recueillir les 500 parrainages nécessaires pour mener une campagne officielle, loin de là.

Passage en revue de ceux qui ont décidé de se présenter à la présidentielle :

  • Les candidats à la primaire de la gauche

Benoît Hamon : L'ancien ministre de l'Éducation nationale, débarqué du gouvernement de François Hollande à la fin de l'été 2014, participera à la primaire de la gauche pour proposer une "alternative". Très critique à l'égard de la politique de l'exécutif, il appelle à "changer de modèle de développement".

Manuel Valls : L'ancien Premier ministre a annoncé sa candidature après sa démission de Matignon, en décembre 2016 seulement. Une campagne éclair pendant laquelle il a tenté à la fois de défendre le bilan de François Hollande et de s'en démarquer.  [Éliminé au second tour]

Jean-Luc Bennahmias : L'ancien eurodéputé, président du Front démocrate, soutient François Hollande mais a quand même annoncé sa participation à la primaire de la gauche. Son objectif : confronter les "frondeurs" socialistes. [Éliminé au premier tour]

Vincent Peillon : L'ancien ministre de l'Éducation nationale s'est présenté à la surprise générale pour représenter le "coeur des gauches", à équi-distance des frondeurs et de Manuel Valls.  [Éliminé au premier tour]

Arnaud Montebourg : L'ancien ministre du Redressement productif, évincé du gouvernement en 2014, a annoncé qu'il serait candidat à la présidentielle de 2017. Le chantre du made in France a ensuite accepté de participer à la primaire de la gauche[Éliminé au premier tour]

Sylvia Pinel : L'ancienne ministre du Logement a été investie par le parti radical de gauche pour se présenter à la présidentielle, avant de finalement décider de participer à la primaire. Le PRG, allié de François Hollande pendant une bonne partie du quinquennat, avait pourtant choisi de quitter la Belle alliance populaire (BAP) lorsque le PS avait décidé d'organiser ce scrutin. [Éliminée au premier tour]

François de Rugy : L'ancien membre d'Europe Ecologie-Les Verts, qui a claqué la porte en raison de son orientation pro-gouvernement Hollande, s'est déclaré candidat à la primaire de la gauche en juillet. Celui qui se définit comme un "écologiste" réformateur est persuadé que la voix de l'écologie ne peut être portée de manière efficace que dans un rassemblement plus large. [Éliminé au premier tour]

  • Les candidats à la primaire des écologistes (19 octobre et 6 novembre 2016)

Yannick Jadot : L'eurodéputé EELV a remporté, lundi 7 novembre, la primaire écologiste, même s'il aurait souhaité un scrutin plus large rassemblant toute la gauche. Proche de Daniel Cohn-Bendit, il souhaite incarner le "renouveau de l'écologie" et défend ses convictions europhiles. [S'est rallié à Benoît Hamon, vainqueur de la primaire de la gauche]

Karima Delli : À 37 ans, cette militante associative, proche de Daniel Cohn-Bendit, souhaitait porter la parole d'une "écologie populaire" et sociale à la primaire EELV. [Eliminée au premier tour]

Cécile Duflot : L'ancienne présidente d'EELV, députée de Paris, aurait souhaité être désignée d'office par son parti sans passer par une primaire. Elle a finalement dû se résoudre à n'être que candidate à la candidature, son nom ne faisant pas l'unanimité. [Eliminée au premier tour]

Michèle Rivasi : Comme Karima Delli et Yannick Jadot, Michèle Rivasi est élue au Parlement européen. Celle qui a dirigé Greenpeace France défend notamment l'instauration d'un revenu universel. [Eliminée au second tour]

Primaire écolo

 

  • Les candidats à la primaire de la droite (20 et 27 novembre 2016)

François Fillon : L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui incarne une ligne très à droite chez Les Républicains, était "convaincu" qu'il atteindrait le second tour de la primaire, même s'il a longtemps été au coude-à-coude avec Bruno Le Maire pour la place de troisième homme. Grâce à une remontée spectaculaire, il a obtenu 44% des suffrages au premier tour, obtenant la tête du classement général et un ticket pour le second round. 

Alain Juppé : Le maire de Bordeaux, longtemps favori dans les sondages pour la primaire à droite, est candidat à la candidature pour la première fois. Et reste soutenu par une partie des centristes, notamment François Bayrou. Il s'est qualifié, le 20 novembre, pour le second tour, avec un score toutefois décevant, puisqu'il n'est arrivé que deuxième derrière François Fillon. [Éliminé au second tour]

Nicolas Sarkozy : L'ancien chef de l'État avait annoncé son retrait de la vie politique en 2012, il a finalement décidé de se relancer dans la course à la plus haute fonction, après avoir récupéré l'UMP, devenue Les Républicains, l'année dernière. Mais cela n'a pas suffit puisqu'il n'a pas échoué en troisième position au premier tour. [Éliminé au premier tour]

Nathalie Kosciusko-Morizet : L'ancienne ministre de l'Environnement de Nicolas Sarkozy avait eu un peu de mal à réunir les parrainages nécessaires pour participer à la primaire mais y était finalement parvenu. Désirant introduire dans la campagne certains sujets qui, selon elles, n'y figurent pas assez, comme le numérique, elle revendiquait également d'être la seule femme qualifiée pour le scrutin. [Éliminée au premier tour]

Bruno Le Maire : Le candidat auto-proclamé du renouveau, un temps crédité d'environ 10% des suffrages pour la primaire à droite, n'a pas réussi à convaincre pendant sa campagne, et surtout les débats télévisés entre les concurrents. Il a finalement atterri à la cinquième place, derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. [Éliminé au premier tour]

Jean-Frédéric Poisson : Parce qu'il est président du parti chrétien-démocrate, et non membre des Républicains, Jean-Frédéric Poisson était qualifié d'office pour la primaire de la droite. Il milite notamment pour inscrire les "racines chrétiennes de la France" dans la Constitution et pour l'abrogation de la loi Taubira. [Éliminé au premier tour]

Jean-François Copé : Il était l'un des qualifiés pour la primaire de la droite. L'ancien président de ce qui était encore l'UMP à l'époque comptait bien déjouer les prédictions des sondages, qui ne le créditaient que de 2 à 3% des voix pour le scrutin pré-présidentielle. Las, il a en fait réalité un score de 0,3% au premier tour, arrivant bon dernier. [Éliminé au premier tour]

 

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  • Les candidats qui ne sont pas passés par une primaire (et ont obtenu les 500 parrainages)

Nathalie Arthaud : Déjà candidate en 2012, la porte-parole de Lutte ouvrière a été réinvestie par son parti pour 2017, et a annoncé qu'elle briguait la présidence de la République le 14 mars dernier. Il y a cinq ans, elle avait recueilli 0,56% des suffrages.

Jean-Luc Mélenchon : Dès le mois de février, Jean-Luc Mélenchon avait annoncé sa candidature, en dehors de tout parti politique. Arrivé quatrième en 2012 avec 11,1% des suffrages, le cofondateur du Parti de gauche a d'ores et déjà écarté l'idée de participer à une primaire.

Philippe Poutou : Comme le révélait Le Lab en mars, Philippe Poutou sera de nouveau candidat du Nouveau parti anticapitaliste en 2017, après un premier essai en 2012 (1,15% des voix). L'ouvrier avait pourtant claqué la porte du NPA en octobre 2014.

Emmanuel Macron : L'ancien ministre de l'Économie, qui démissionné du gouvernement en septembre, s'est déclaré candidat deux mois plus tard. Sa démarche n'est "en aucun cas une candidature de ralliement", a-t-il assuré, excluant également de participer à la primaire de la gauche.

Jean Lassalle : Le député des Pyrénées-Atlantiques, ancien membre du MoDem, a annoncé sa candidature à la présidentielle dès le mois de mars. Parmi ses propositions, des grands classiques comme l'accent mis sur l'apprentissage et un nouveau plan éducatif, mais aussi d'autres plus incongrues, comme l'apprentissage obligatoire des arts martiaux à l'école.

Jacques Cheminade : Ce sera la sixième fois qu'il se lance dans une campagne présidentielle. Jacques Cheminade, président de Solidarité et Progrès, espère faire mieux en 2017 qu’en 2012. Il avait alors recueilli 0,25% des voix. Son crédo n'a pas changé depuis quatre ans : le candidat veut "déverrouiller" la France et la libérer de "l'occupation financière".

Nicolas Dupont-Aignan : C’est le 15 mars que Nicolas Dupont-Aignan a annoncé sa candidature à l’Élysée. Le président du parti Debout la France a immédiatement entamé un "tour de France" pour partir à la rencontre des électeurs. Et se dit prêt, en dépit des sondages qui le donnent à 5% des intentions de vote, à “bouleverser” le scrutin.

Marine Le Pen : La fille de Jean-Marie Le Pen s’est lancée dans la course à la présidentielle dès le mois de février, se targuant d’être la candidate "de la vérité". Depuis, plusieurs slogans, "La France apaisée" et "Au nom du peuple", ont été déployés par la présidente du Front national, qui compte mettre sa personnalité en avant plutôt que son appartenance à son parti.

François Asselineau : Le président de l'Union populaire républicaine (UPR), déjà candidat en 2012, l’est de nouveau en 2017. Son parti revendique un peu plus de 12.000 adhérents et des positions clairement europhobes. Une relance économique et le contrôle des frontières complètent son programme.

  • Les candidats qui ne sont pas passés par une primaire (et n'ont pas eu les parrainages)

Henri Guaino : Le député des Yvelines a bien tenté de passer par la primaire de la droite, mais n'a pu obtenir les parrainages nécessaires. Qu'à cela ne tienne, Henri Guaino a annoncé se présenter directement à la présidentielle "par-dessus les partis".

Rama Yade : Ancienne protégée de Nicolas Sarkozy, Rama Yade semble décidée à tracer sa route débarrassée de son mentor. En avril, elle a annoncé qu'elle briguait l'Élysée sans passer par la primaire de la droite et du centre, se réclamant d'un général de Gaulle qui préférait se tenir au-dessus des partis.

Daniel Adam : Originaire de la vallée de l’Orne, cet ancien consultant en économie de la santé se dit "dégoûté" d’une politique actuelle marquée par "l’idéologie néo-libérale". Et entend présenter un programme centré autour des droits de l’Homme.

Ismaël Boudjekada : À 21 ans, c’est le plus jeune candidat déclaré à la présidentielle. Mais sa campagne a mal commencé, puisqu’il a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel, qui lui reproche un manque de transparence sur les comptes de campagne d’une élection précédente. Le jeune homme avait entamé une grève de la faim pour protester.

Yves Bontaz : À 78 ans, cet entrepreneur n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà tenté de se présenter à la présidentielle en 2007 et en 2012, sans réussir à obtenir les 500 parrainages nécessaires. Cette fois, Yves Bontaz compte créer des comités de soutien un peu partout en France pour passer cet obstacle.

Jacques Borie : Jacques Borie se définit comme un "citoyen indépendant" candidat à la présidentielle de 2017, avec une sensibilité de gauche -c’est un ancien militant du PRG. Responsable de restauration, c’est sa troisième tentative, après deux échecs en 2007 et 2012 pour recueillir les 500 signatures indispensables.

Naea Bourgeois : C'est en juin que ce Polynésien de 74 ans a annoncé qu'il serait candidat à l’élection présidentielle. Autonomiste, il espère faire barrage aux indépendantistes. Et a annoncé qu'il soutiendrait Alain Juppé, si celui-ci est présent, au second tour.

Renaud Camus : L'écrivain d'extrême droite a annoncé sa candidature à l'Élysée en mai dernier, dans un tweet on ne peut plus explicite : "Une seule ligne : NON au grand remplacement." Il se réserve cependant le droit de se ranger derrière Marine Le Pen s’il ne parvient pas à obtenir ses 500 parrainages.

Olivier Delafon : Olivier Delafon se définit comme "un autodidacte 'hors-système', un libérateur acharné qui veut modifier la politique". Il s’adosse au parti Nouvelle France pour faire campagne, et propose notamment des mesures d’économies drastiques pour l'État.

Bastien Faudot : Il est le candidat investi par le mouvement républicain et citoyen (MRC), parti chevènementiste. Diplômé en philosophie, conseiller départemental du Territoire de Belfort, Bastien Faudot entend, à 37 ans, entend reconquérir les voix des jeunes et des classes populaires. 

Yves Gernigon : Le président du parti fédéraliste européen avait déjà essayé de se présenter aux dernières régionales, sans parvenir à boucler sa liste. Le voilà désormais candidat à la présidentielle pour porter l’idée principale de son parti : la création d’une Union européenne fédérale, avec un exécutif commun sous le contrôle du Parlement.

Jean-Pierre Gorges : Le député-maire LR de Chartres a annoncé le 9 septembre dernier qu'il briguait l'Élysée, en tant que "républicain indépendant". Son programme est détaillé dans un livre, La France c'est vous!, dans lequel il prône notamment le contrat unique et une maîtrise de la dette.

Stéphane Guyot : Ce quadragénaire fleuriste est membre de l'Association du Parti du vote blanc, et a été désigné pour représenter ce mouvement à la présidentielle. Comme son nom ne l’indique pas forcément, le Parti du vote blanc n’incite pas à voter blanc, mais à reconnaître ce type de bulletins.

Nicolas Huet de Barros : Ancien ouvrier devenu intérimaire, ce trentenaire se présente hors de tout parti. Son programme, présenté dans des vidéos YouTube sur son blog, met l’accent sur l’éducation. Il veut également remplacer les sénateurs par de simples citoyens tirés au sort.

Alexandre Jardin : Vu au premier meeting d'Emmanuel Macron, Alexandre Jardin s'est finalement porté candidat début décembre. L'écrivain, à qui l'on doit notamment Le Zèbre, est un militant associatif de longue date qui entend représenter le mouvement "Les Citoyens".

Carl Lang : Cet ancien Front national, suspendu en 2008, qui juge désormais que Marine Le Pen est trop à gauche, se présente en 2017 pour représenter la "vraie" droite.

Jean-Pierre Mélia : Jean-Pierre Mélia n’est presque pas inconnu, puisqu'il a participé deux fois à l’émission de télé-réalité "Pékin Express". C’est d’ailleurs, raconte-t-il, ce programme qui lui a "ouvert les yeux" sur "l’hypocrisie" des dirigeants actuels. Ce toulonnais a, depuis, créé un parti, Le Vrai Rassemblement.

Alain Mourguy : Cet ancien commercial dit se consacrer à la politique à plein temps depuis 2004 et préside l’Union des gens de bon sens (UDG), parti sur lequel il compte s’appuyer pour prendre l’Élysée en 2017. Il prône une VIe République parlementaire.

Paul Mumbach : Maire d’une petite commune dans le Haut-Rhin, Paul Mumbach se lance à la conquête de la présidence de la République à la tête du Parti des Fédérés. Il compte notamment revenir sur la réforme territoriale et ces grandes Régions qu’il abhorre.

Sébastien Nadot : À 43 ans, ce professeur agrégé d’EPS se lance dans la course à la présidentielle avec le Mouvement des progressistes. Il se prononce notamment pour un revenu minimum universel garanti et pour le vote obligatoire et la reconnaissance du vote blanc.

Jacques Nikonoff : À la tête du ParDem (Parti de la démondialisation), cet ancien ouvrier soudeur a annoncé sa candidature fin mai. Se présentant comme "hors-système", il compte lutter contre la "mondialisation néo-libérale" en faisant sortir la France de l’OTAN, du FMI, de l’OMC, de la Banque mondiale, de l’euro et de l’Union européenne.

Olivier Régis : Conseiller municipal à Bezons, Olivier Régis revendique plus de 200 parrainages qu'il a obtenu, dit-il, grâce à ses liens étroits avec les élus. Il faut dire que cet ancien professeur d'économie de 52 ans a également été à la tête d'une association aidant les collectivités locales, le Forum pour la Gestion des Villes.

William Rouanet : Ce juriste de 41 ans, consultant en environnement et développement durable, représente le mouvement "L’autre voie de l’écologie". Il a annoncé sa candidature dès le mois de février et prône, notamment, le développement de l’agriculture bio et le tourisme vert.

David Saforcada : Avec son slogan "Croire en la France", David Saforcada se présente comme le candidat bonapartiste de l’élection présidentielle. Il milite pour le retour au septennat, un "concordat" avec l’islam ou encore des baisses de cotisations pour les petites et moyennes entreprises.

Rafik Smati : Cet entrepreneur quadragénaire se targue d’avoir été le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2017, puisqu’il a fait part de ses intentions dès 2014. Rafik Smati propose rien de moins que la suppression de l’impôt sur le revenu.

Sébastien Taupin : Âgé de 22 ans, cet ingénieur en chimie prône une VIe République  "plus équitable et plus juste", basée sur la démocratie collective. Il mise sur les réseaux sociaux pour se faire connaître, et reste prêt à payer une partie de sa campagne avec ses deniers personnels.

Didier Tauzin : Ce général de division de l’armée de terre, qui a notamment participé à la guerre du Rwanda, veut partir à la conquête de l’Élysée. Et, s’il y parvient, compte réduire massivement les impôts, créer une TVA sociale et instaurer "une pause migratoire d’une durée d’une vingtaine d’années".

Oscar Temaru : Cet indépendantiste, président de la Polynésie française à cinq reprises, espère désormais être le premier polynésien  à réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter. Mais lui n’a aucune envie de se retrouver à l’Élysée. Son seul objectif est de faire connaître son combat pour l’indépendance de son île.

Serge Tinland : Quinquagénaire responsable de formations dans l'aérien, Serge Tinland propose, entre autres, un référendum sur la sortie immédiate de l’Union européenne, une refonte du RSI et une forte taxation des dividendes. En matière d’éducation, il milite pour l'intégration de méthodes pédagogiques alternatives.

Christian Troadec : Le maire divers gauche de Carhaix, porte-parole des Bonnets Rouges, s’est présenté à toutes les élections : municipales, législatives, régionales et sénatoriales. Il ne lui manquait que la présidentielle, et c’est chose faite pour 2017.

François Vigne : Chef d'entreprise, fondateur d’un mouvement, "La France en marche", qui en rappelle un autre, François Vigne compte s’opposer au "vieux système des partis" et mettre fin à "l'impuissance politique" des dirigeants actuels.

Antoine Waechter : En 1988, Antoine Waechter avait déjà brigué l'Élysée sous l'étiquette des Verts. Pour 2017, l'ancien conseiller régional alsacien se relance avec son Mouvement écologiste indépendant. Il estime en effet que le discours d'EELV s'est "ramolli" sur les questions environnementales.

  • Les candidats à LaPrimaire.org

Charlotte Marchandise Franquet : Cette formatrice de 42 ans veut faire réécrire la Constitution par les citoyens, investir dans les énergies renouvelables en réorientant notamment des crédits destinés aujourd’hui au nucléaire, instaurer un revenu de base et développer les monnaies locales. [Élue, elle n'a pas obtenu les 500 parrainages]

Maxime Verner : Déjà candidat en 2012 (il n’avait alors que 21 ans), Maxime Verner se relance à la conquête de l'Élysée cinq ans plus tard, en passant cette fois par une primaire citoyenne, LaPrimaire.org. Il prône un revenu universel garanti et un même niveau de retraite pour tous. [Éliminé]

Pauline Lejeune : Psychologue sociale de l’environnement, Pauline Lejeune défend le même programme que celui de Charlotte Marchandise Franquet. [Éliminée]

Jean-Michel Billaut : Retraité de 71 ans, Jean-Michel Billaut milite pour une présidence de la République "numérique". Sa mesure phare est la suppression de postes de fonctionnaires pour dégager des fonds et pouvoir baisser les impôts. [Éliminé]

Roxane Revon : Professeure à l’université de la ville de New York, cette trentenaire défend un programme résolument europhile. Roxane Revon veut aussi lutter contre le cumul des mandats, y compris dans le temps, et créer un contrat unique au niveau européen pour remplacer le CDI et le CDD. [Éliminée]

Alexandre Lecouillard : Ce quadragénaire conseiller en communication propose un programme axé sur l’éducation. Il souhaite notamment développer les pédagogies alternatives comme la méthode Montessori. [Éliminé]

Ariane Vitalis : À 24 ans, Ariane Vitalis aspire à développer l'économie collaborative, le bio et l'open source sur Internet. Partisane de l’instauration d’un revenu universel garanti, elle prône également le remplacement du personnel politique par des experts. [Éliminée]

Philippe Mazuel : Europhile, anti-cumul des mandats, favorable au développement des énergies renouvelables, Philippe Mazuel souhaite aussi un encadrement de l’islam en France et un service militaire pour tous d’une durée de huit semaines. [Éliminé]

Régis André : À 37 ans, ce diplômé d’une école d’ingénieur veut diviser par deux le nombre de députés, de conseillers régionaux et de conseillers départementaux, ainsi qu'intégrer une part de citoyens tirés au sort parmi les parlementaires. Il prône également la suppression du Code du Travail. [Éliminé]

Daniel Bussard : Quadragénaire résidant en Seine-et-Marne, Daniel Bussard définit son programme comme "social-libéral européen". Il préconise la fusion des métropoles et des départements, le non-cumul des mandats dans le temps et l'instauration d’un impôt sur le revenu universel progressif. [Éliminé]

Michael Pettini : Ce médecin généraliste de 42 ans voudrait instaurer une VIe République qui ne tolérerait aucun cumul des mandats. Il suggère également de supprimer les départements, les régimes spéciaux de retraite et toutes les niches fiscales. Il souhaite instaurer un impôt sur le revenu calculé individuellement, et non par foyer, sans quotient familial. [Éliminé]

Nicolas Bernabeu : Corse de 31 ans, Nicolas Bernabeu propose aussi de s'orienter vers une VIe République. Au menu : suppression du Sénat et des départements, et insertion d'une dose de proportionnelle à l’Assemblée. Ce médecin préconise également la mise en place d'un revenu universel garanti. [Éliminé]

Michel Bourgeois : Cet avocat pénaliste veut réformer en profondeur la Constitution pour, notamment, rendre le vote obligatoire, comptabiliser les bulletins blancs, diviser par deux le nombre de parlementaires et introduire la proportionnelle aux législatives. [Éliminé]

Jean-Marc Fortané : Vétérinaire, Jean-Marc Fortané met l'accent sur la transparence en politique, en prônant la publication de tous les revenus et avantages des personnalités politiques et syndicales rémunérées par la collectivité. [Éliminé]

Thomas Nonnez : Professeur de mathématiques, ce trentenaire souhaite instaurer une véritable démocratie participative. Il propose également de diminuer toutes les indemnités des élus et de réduire le nombre de parlementaires. Son programme est également très influencé par des préoccupations écologiques. [Éliminé]

  • Les candidats à "La vraie primaire"

Edouard de Broglie : Le président fondateur d’Ethik Investment et des restaurants "Dans le noir" se présente comme un "serial entrepreneur". Et s'est fait connaître pour son engagement auprès des travailleurs handicapés.

Mathieu Leporini : Attaché scientifique à l’ambassade du Canada, Mathieu Leporini dit vouloir "incarner une nouvelle civilisation" pour en finir avec "un système politique à bout de souffle". Il souhaite prendre en compte le vote blanc, avancer l'âge du droit de vote à 17 ans et accélérer la décentralisation.