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M.B. , modifié à
TRAVAIL - La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a défendu mardi sur Europe 1 l'extension de la "garantie jeunes", promettant que son coût ne pèserait pas sur le patronat.
INTERVIEW

C'est l'un des changements faits sur la version finale de la réforme du travail. La "garantie jeunes", dispositif d'aide pour les 18-25 ans qui ne sont ni en étude, ni en formation, ni en emploi, doit être étendue. Une mesure destinée à rassurer la jeunesse, mais qui inquiète le patronat. Celui-ci craint en effet qu'elle ne soit trop coûteuse. "Ça ne coûtera rien aux entreprises, c'est un engagement que nous prenons", a promis la ministre du Travail, Myriam El Khomri, au micro d'Europe 1 mardi.

Des aides européennes. La "garantie jeunes" permet aux bénéficiaires de profiter d'un accompagnement intensif dans leur recherche de formation ou d'emploi, tout en touchant une allocation mensuelle de 450 euros, dégressive en fonction de leurs revenus. Aujourd'hui, 50.000 personnes touchent ce dispositif, qui coûte 250 millions d'euros. Sa généralisation en 2017 pourrait faire passer cette somme à 5 milliards. "Nous avons des aides de l'Union européenne", a souligné Myriam El Khomri, évoquant également plusieurs leviers disponibles dans le plan de loi de finances pour absorber ce coût. "Ce gouvernement a fait beaucoup pour baisser le coût du travail avec le pacte de responsabilité et le CICE, il est hors de question de faire machine arrière de ce point de vue."