DSK peut-il revenir en politique ?

Les Français partagés sur un retour en politique de DSK
Les Français partagés sur un retour en politique de DSK © REUTERS
  • Copié
Hélène Favier (avec agences) , modifié à
Seule la moitié des Français est favorable à son retour sur la scène politique française.

DSK doit-il revenir dans le jeu politique français ? Les Français apparaissent divisés sur cette question, révèle un sondage publié dimanche dans Le Parisien.

Ainsi, un peu moins de la moitié des sondés, 49%, souhaite son retour, tandis que 45% d'entre eux s'y opposent, indique l'enquête Harris Interactive*. Toutefois, les sympathisants de gauche sont plus nombreux, 60 %, à souhaiter un "come back" de DSK en politique.

Royal et Hollande, pas hostiles à un report de la primaire

Afin de faciliter ce scénario, 43% des Français sont favorables à une modification du calendrier de la primaire socialiste, qui impose aux prétendants de se déclarer jusqu'au 13 juillet, contre 49% qui ne le souhaitent pas.

Au PS, cette hypothèse n'est d'ailleurs pas écartée. Après François Hollande vendredi, Ségolène Royal a ainsi estimé, samedi, qu'elle n'était pas hostile à un report de la date de dépôt des candidatures pour la primaire socialiste. La troisième des "grands" prétendants, Martine Aubry, ne s'est pas encore prononcée sur la question.

La droite reste muette

Tout au long du week-end, les ténors de droite ont également peu commenté ce possible retour de DSK sur le devant de la scène politique. Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, tout comme la ministre Chantal Jouanno ont cependant estimé que c'était là "l'affaire de la gauche". Au passage, la ministre des sports a écorné l'ex-patron du FMI jugeant "qu'entre ses goûts de luxe et d'autres sujets", il "n'avait pas donné une image extrêmement positive ces derniers temps".

La prochaine audience prévue par la justice américaine dans l'affaire DSK, qui n'a pas le droit de quitter le territoire des Etats-Unis, a été fixée au 18 juillet.

 

*Enquête réalisée en ligne les 1er - à partir de 20h00 - et 2 juillet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus représentatif de la population française, sélectionné selon la méthode des quotas.