"Je pense que Dominique de Villepin peut être très utile à notre pays", a assuré Brigitte Girardin, ancienne ministre de l'Outre-mer et actuelle présidente du "ClubVillepin". "Il y a un vrai besoin, il y a une vraie attente", a encore affirmé l'ancienne ministre, alors que l’interrogatoire de l’ancien premier ministre se poursuivait, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Paris.
"Depuis 29 ans [...] j'ai toujours vu Dominique de Villepin animé d'une volonté très forte de servir son pays et de servir les Français", a-t-elle encore lancé.
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Le réseau social "ClubVillepin", qui, selon elle, "n'a pas été fait pour Clearstream, ou en connexion avec Clearstream", comporte "plus de 1.600 adhérents", issus "de la diversité, a encore détaillé Brigitte Girardin. Selon elle, il s'agit d'un signe d'encouragement aux ambitions politiques de l'ex-premier ministre : "Depuis qu'on a ouvert ce site internet, on n'a vraiment pas le sentiment" que Dominique de Villepin soit isolé, a-t-elle jugée.
Interrogée sur le fonctionnement du site, Brigitte Girardin se défend d'en avoir fait un club "anti-Nicolas Sarkozy". "Je vous mets au défi de trouver sur notre site des propos qui seraient agressifs. Nous veillons à modérer les commentaires, quand il y a des critiques sur Dominique de Villepin, nous ne les supprimons pas."
"[Jacques Chirac] suit très attentivement ce qu'il se passe", a enfin affirmé Brigitte Girardin, reconnaissant rendre visite "régulièrement" à Jacques Chirac. Interrogée sur les éventuels messages que ferait transiter l'ancien président à son ex-premier ministre, Brigitte Girardin a lancé : "Je ne vais pas vous dévoiler le contenu de mes conversations" avec Jacques Chirac.