Départ d'une députée LREM : on ne part pas "quand la houle monte", critique Guérini (LREM)

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En voulant réformer la France, "on se heurte à beaucoup de difficultés, donc c'est maintenant qu'il faut être solide", a exhorté le député. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon le député qui s'exprimait lundi, LREM "n'est pas un navire de croisière qu'on emprunte quand il fait beau et dont on part quand la houle monte". 

Le député La République en marche (LREM) Stanislas Guérini a critiqué lundi le départ du parti de la députée Frédérique Dumas, estimant que la majorité présidentielle n'est pas "un navire de croisière" que l'on quitterait "quand la houle monte".

"Il faut être solide". La majorité présidentielle n'est "ni le Titanic ni le Costa Concordia", a estimé Stanislas Guérini sur Sud Radio alors que la députée a dit avoir "le sentiment d'être sur le Titanic". "Ce n'est pas un navire de croisière qu'on emprunte quand il fait beau et dont on part quand la houle monte. C'est précisément maintenant qu'il faut tenir la barre", a-t-il ajouté. "Évidemment, c'est difficile ce qu'on a engagé pour le pays (…) On a décidé d'essayer de transformer ce pays en profondeur, donc on se heurte à beaucoup de difficultés, donc c'est maintenant qu'il faut être solide", a-t-il exhorté.

Estimant qu'"on a parfois un petit peu" tendance à ne parler que des "choses négatives", il a jugé qu'"il y a beaucoup de signaux faibles qui montrent que le pays commence sa transformation, et ça, ça me motive", a-t-il insisté.

Deux défections. La députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas a annoncé dimanche soir qu'elle quittait La République en marche pour rejoindre l'UDI (Union des démocrates et indépendants), ainsi que le club de Xavier Bertrand, La Manufacture. Il s'agit de la deuxième défection dans le groupe LREM à l'Assemblée, après le départ de l'ex-PS Jean-Michel Clément, qui s'était opposé à la loi Asile et immigration.