Bruno Le Maire 6:02
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Mélanie Faure , modifié à
La relance, la dette et le déficit commercial : invité dans la matinale d'Europe 1, Bruno Le Maire est revenu sur la situation économique en France. Le Ministre de l'Economie s'est félicité du taux de croissance de 7% enregistré en 2021, défendant la politique d'Emmanuel Macron dans un contexte de campagne présidentielle.

Après la crise de coronavirus qui a marqué la France en 2020, il a fallu renouer avec la croissance. Une croissance de 7% en 2021, saluée par l’exécutif. Invité dans la matinale d’Europe 1 ce mardi, Bruno Le Maire a défendu la politique économique, alors que la campagne présidentielle bat son plein. Le ministre de l'Économie a évoqué la relance, la dette et le déficit commercial. "Nous avons fait avec Emmanuel Macron le choix stratégique du ‘Quoi qu’il en coûte’, a estimé Bruno Le Maire. "La deuxième, c’est la relance. Nous arrivons réussi à décaisser 72 milliards sur 100 milliards de relance en moins d’un an."

L’endettement de la France s’élève aujourd’hui à près de 15% du PIB. "La dette que nous avons contracté est un investissement pour avoir la croissance que l’on a aujourd’hui", a rétorqué le Ministre de l’Economie. "On la remboursera avec de la croissance, des réformes de structure, comme la réforme des retraites, et la réduction des dépenses publiques."

Le défi d'un déficit commercial qui se creuse

Un point noir au tableau persiste toutefois : le déficit commercial de la France. S'affichant à 4,5 milliards d'euros en janvier 2021, il s'est creusé au fil de l'année. En novembre 2021, le déficit commercial avait atteint un niveau record de 9 milliards d’euros. "C’est LE problème économique à régler dans les 10 prochaines années", a reconnu Bruno Le Maire. "Pourquoi on en est là ? Pendant 30 ans, on a accepté une délocalisation industrielle massive qui est un scandale politique et économique. (...) Depuis 5 ans, on a stoppé cette hémorragie", a plaidé Bruno Le Maire. "On a 7% de croissance, on a créé 1 million d’emplois, fait baisser le chômage de 380.000 personnes. Je pense qu’il faut continuer dans cette direction."