Congrès de Versailles : sur Twitter, les internautes ont trouvé le discours bien long

1 heure et 28 minutes, c'est le temps qu'a duré le discours d'Emmanuel Macron, lundi après-midi devant le Congrès réuni à Versailles. Très attendue, cette allocution a suscité l'intérêt des internautes. "Plus de 70.000 tweets ont été générés, en cumulant les occurrences du hashtag #CongrèsVersailles et celles sur le président lui-même", a précisé la spécialiste Véronique Reille Soult, qui a analysé ces messages dans Les Grandes Voix. Mais visiblement, les twittos ont été nombreux à s'ennuyer… 

Quand la pensée est si longue et complexe que le décrochement est inévitable #sommeil#CongresVersaillespic.twitter.com/BIX1FYw8Wu

— ~* virginie (@virgini_c) 3 juillet 2017

Mais qu'allais-je faire dans cette galère? #CongresVersaillespic.twitter.com/qwL47wZt53

— PATRIC JEAN (@patricjean) 3 juillet 2017

Macron : le Roi-Sommeil. #CongresVersailles

— David Masson-Weyl (@DMdoubleV) 3 juillet 2017

Première vraie erreur de com' du mandat Macron : convoquer le #CongresVersailles pour un discours… lénifiant

— Thomas Vampouille (@tomvampouille) 3 juillet 2017

J'ai enregistré le discours au #CongresVersailles et ça marche du tonnerre pour @EnSieste et même pas besoin de @EnSpritzpic.twitter.com/nNapnj5xwm

— Isabelle Fontanaud (@fontanaud94) 3 juillet 2017

Qu'il est fatigant dans sa critique de ses prédécesseurs et son autocélébration. On va finir par trouver #Sarko modeste #CongresVersailles

— francoise degois (@francoisedegois) 3 juillet 2017

Critiqué sur la forme, salué sur le fond.  "C'est la première fois qu'il y a un début de tonalité négative, ou en tout cas critique, sur la forme notamment", décrypte Véronique Reille Soult. "D'ailleurs, les deux mots qui ressortent le plus sont 'long' et 'auto-célébration'", souligne-t-elle.

Toutefois, Véronique Reille Soult note que les quelques annonces qui ont été faites par Emmanuel Macron "ont été saluées par les internautes", notamment la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, l'introduction d'une dose de proportionnelle, ou la révision du droit de pétition.