"Ce petit clapotis n'a pas d'importance"

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Fabienne Cosnay , modifié à
Sur CBS, Sarkozy a évoqué les rumeurs et précisé son calendrier pour un éventuel second mandat.

Le 12 mars dernier, à l’occasion d’une conférence de presse commune avec Gordon Brown en Grande-Bretagne, Nicolas Sarkozy avait balayé la question d’un journaliste qui l’interrogeait sur les rumeurs au sujet de son couple, affirmant ne pas avoir "une seconde, même une demi-seconde à perdre avec ces élucubrations".

Un mois après, changement de communication. En marge du sommet consacré à la sécurité nucléaire, le président a accepté de répondre à plusieurs questions sur les rumeurs de son couple, dans une interview exclusive accordée à CBS. La chaîne où il avait écourté une interview, en octobre 2007, excédé qu’on lui pose une question sur ses difficultés avec sa femme de l’époque, Cécilia.

"Cela fait partie d'un système"

Cette fois, le chef de l’Etat n’a pas esquivé les questions. "Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous. Cela fait partie de la vie moderne, d'un système. C'est comme ça, il n'y a pas lieu d'en faire de commentaires. De toute manière, on n'y peut rien", a indiqué le chef de l’Etat. Une déclaration dans la droite ligne de l’interview accordée en exclusivité par son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, à Europe 1.

"Tout ceci est très exagéré"

"Il est vrai que nous avons été victimes de rumeurs, il est vrai que ce n’est pas très agréable. Il est vrai aussi que ça n’a aucune, mais aucune importance pour nous", avait alors insisté la première dame. "Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, ", a confié à CBS le chef de l’Etat. Avant de préciser que "lui et son épouse avaient "une vie très calme. Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré".

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Et le chef de l’Etat de conclure : "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci".

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il déciderait en 2011, "quelque part à la fin de l'été" ou au "début de l'automne", s'il briguerait un second mandat lors de l'élection présidentielle française de 2012. En mars dernier, il avait évoqué l’échéance "fin 2011".