Cambadélis sur la droite: "ce n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot"

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C.C avec AFP , modifié à
"Ils sont sept, bientôt dix si ce n'est onze. Ce n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot", a ironisé le premier secrétaire du PS.

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a ironisé lundi sur le nombre de candidats à la primaire de la droite et du centre en vue de 2017, alors que tous, selon lui, ont le même programme: "une volonté de casser le modèle français"

A droite, "il n'y a pas de débat". "Quand Nicolas Sarkozy veut faire un débat, ils (ses concurrents) ne sont pas là", a-t-il relevé après le Conseil national des Républicains ce week-end. Car "la droite pense avoir gagné le match", "ils pensent qu'il n'y a pas de présidentielle, celui qui sortira de la primaire pense qu'il sera président de la République. C'est pour cela qu'ils se précipitent tous". Jean-François Copé a annoncé dimanche soir sa candidature à la primaire (20 et 27 novembre). Alain Juppé, François Fillon, Hervé Mariton, Frédéric Lefebvre, Jean-Frédéric Poisson et Nadine Morano se sont déjà déclarés, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet devraient en faire de même dans les prochaines semaines.

"Une volonté de casser le modèle français". "Quand on voit le programme développé, proposé, parfois même caché, jamais sous la Ve République la droite n'a été aussi à droite". "Sur le modèle social, les problèmes de société, la fonction publique, il y a une volonté de casser le modèle qui est le modèle français", a estimé Jean-Christophe Cambadélis. Quant à Alain Juppé, favori des sondages, il "veut faire une campagne au centre, on verra ce que cela donnera dans son électorat", a-t-il glissé. Pour le premier secrétaire du PS, "l'émiettement est à droite même si la fragmentation est à gauche". A savoir qu'"à droite, il y a une série de candidats sur la même orientation, et à gauche des désaccords entre les formations politiques".