Calvados : le maire de Cabourg condamné pour violences conjugales

L'édile a d'ores et déjà annoncé vouloir faire appel. (Photo d'illustration)
L'édile a d'ores et déjà annoncé vouloir faire appel. (Photo d'illustration) © SYLVAIN THOMAS / AFP
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avec AFP , modifié à
Le maire de Cabourg a été condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis pour avoir frappé son épouse dans la rue, en août dernier. 

Le maire de Cabourg, dans le Calvados, Tristan Duval (divers droite) a été condamné mercredi en correctionnelle à Caen à trois mois de prison avec sursis pour violences sur conjoint

Le maire va faire appel. "Je conteste les termes de cette décision, dont je vais immédiatement faire appel", a réagi l'intéressé dans un communiqué. Lors de l'audience le 10 octobre, le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis contre le maire de Cabourg, âgé de 47 ans. "L'important est que la justice l'ait reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés en dépit des mensonges de Tristan Duval et des pressions qu'il a pu exercer sur ma cliente", a en revanche réagi Stéphane Sebag, l'avocat de Solène Duval.

Tristan Duval est condamné pour avoir frappé son épouse, 40 ans, dans la rue, à la suite d'une dispute le 7 août 2018 à Cabourg, vers 22h30. Tristan Duval et Solène Mauget, directrice d'un service de France Télévisions, s'étaient mariés le 27 août 2016, en présence du Premier ministre d'alors Manuel Valls, selon Ouest-France, avant d'avoir un enfant.

"Une côte cassée et le visage tuméfié". "Ma cliente a eu une côte cassée et le visage tuméfié", a ajouté Me Sebag, rappelant que Solène Duval avait reçu quatorze jours d'interruption temporaire de travail (ITT) dans cette affaire. Dans son communiqué, Tristan Duval "regrette que cette affaire privée ait fait l'objet d'une instrumentalisation médiatique par la partie civile". "On ne sert pas une juste cause avec de mauvais exemples", ajoute l'élu, maire de Cabourg depuis 2014. "Le tribunal correctionnel est saisi des faits de violence que mon épouse a commis sur moi. L'affaire doit être audiencée prochainement", ajoute Tristan Duval. Interrogé sur ce point, Me Sebag a répondu : "Si ça l'amuse de saisir le tribunal en citation directe après un classement sans suite s'agissant d'une blessure défensive, ce sera encore l'occasion d'évoquer sa violence". Le tribunal a en revanche écarté la peine d'inéligibilité.