Borloo et Fillon favoris pour Matignon

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Administrator User , modifié à
Nicolas Sarkozy ne prendra pas ses fonctions avant le 16 mai et sa passation de pouvoirs avec Jacques Chirac. Toutefois, la formation du gouvernement se prépare. Jean-Louis Borloo et François Fillon sont les favoris des Français pour occuper la fonction de Premier ministre, selon plusieurs sondages publiés après l'annonce de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle dimanche. Le ministre de l'Emploi arrive toutefois en tête devant le conseiller politique de Nicolas Sarkozy. Mais c'est François Fillon qui serait pressenti à cette fonction.

Qui sera le Premier ministre de Nicolas Sarkozy ? Les noms de Jean-Louis Borloo ou Michèle Alliot-Marie sont évoqués, toutefois, c'est François Fillon qui serait pressenti à cette fonction. Cependant, selon les sondages, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, est cité par 34% des personnes interrogées dans un sondage BVA/Orange pour la presse quotidienne régionale. François Fillon est mentionné par 25% d'entre elles, Michèle Alliot-Marie arrivant en troisième position (15%). Le ministre de l'Emploi arrive aussi en tête dans un sondage Ipsos/Dell pour France 2-Europe 1-20 Minutes et Le Point avec 38% des personnes interrogées contre 17% pour François Fillon, comme pour Michèle Alliot-Marie. Le même classement ressort d'une enquête CSA/Cisco pour France 3 et Le Parisien, avec 44% des personnes qui souhaitent voir Jean-Louis Borloo nommé à Matignon contre 33% pour François Fillon et 25% pour la ministre de la Défense. Dans cette enquête réalisée auprès de 1.030 personnes, l'ancien Premier ministre Alain Juppé est cité par une personne sur cinq et le porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne, Xavier Bertrand, par 12% des sondés. Jean-Louis Borloo bénéficie en particulier d'une meilleure image auprès des sympathisants de gauche, 39% d'entre eux citant son nom contre 13% pour François Fillon et 12% pour la ministre de la Défense, selon BVA. Son score est de 32% pour les sympathisants d'extrême gauche et de 46% pour ceux de la gauche parlementaire, selon Ipsos/Dell. La victoire du président de l'UMP suscite par ailleurs une adhésion qui va au-delà de son résultat de second tour, 56% des 820 personnes interrogées par BVA se déclarant satisfaites de son élection.