Bernard Arnault, PDG de LVMH, adoube Emmanuel Macron

Emmanuel Macron affrontera le 7 mai la candidate du Front national, Marine Le Pen.
Emmanuel Macron affrontera le 7 mai la candidate du Front national, Marine Le Pen. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec Reuters , modifié à
Il estime que les entreprises ont été mises "au ban de la société" pendant la première partie du quinquennat finissant de François Hollande. 

Le PDG et principal actionnaire de LVMH, Bernard Arnault, adoube l'ex-ministre de l'Economie Emmanuel Macron, grand favori de l'élection présidentielle, avant même le second tour, dans une interview publiée mercredi par Le Figaro. 

Macron dans le viseur. Il estime que les entreprises ont été mises "au ban de la société" pendant la première partie du quinquennat finissant de François Hollande. "Mais la plupart de nos dirigeants ont enfin compris que le seul moyen de lutter contre le chômage c'est de développer les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la fonction publique", poursuit-il. "Le nouveau président qui s'annonce a cette vision : Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements, plus de croissance pour la France."

Une opération stratégique. LVMH et la holding Christian Dior ont annoncé mardi le rachat de Christian Dior Couture par LVMH et le renforcement du contrôle de la famille Arnault sur le capital du numéro un mondial du luxe. Bernard Arnault dit qu'il n'avait guère de doute sur la qualification du candidat d'En Marche! pour le second tour mais qu'il a préféré attendre les résultats du premier, dimanche dernier, pour annoncer cette opération stratégique.

"Après le dernier vote aux Etats-Unis ou le Brexit, on n'était pas sûr des prévisions et des sondages", dit-il. J'ai préféré attendre d'avoir la certitude que nous échappions à un second tour des extrêmes, qui aurait été une catastrophe pour le pays", déclare-t-il.

Emmanuel Macron affrontera le 7 mai la candidate du Front national, Marine Le Pen. Les sondages le donnent largement vainqueur. Le président de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part terminé quatrième du premier tour, malgré une forte percée dans l'électorat ces dernières semaines.