Benoît Hamon dénonce "une sorte de Macronmania"

 "Maintenant on est en train d'en savoir un tout petit plus sur ce qui va se passer derrière, à l'Assemblée nationale".
"Maintenant on est en train d'en savoir un tout petit plus sur ce qui va se passer derrière, à l'Assemblée nationale". © JOHN THYS / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien candidat à la présidentielle a critiqué "le brouillard dans lequel nous sommes depuis les présidentielles".

Benoît Hamon, candidat PS aux élections législatives dans les Yvelines, a fustigé mardi "une sorte de 'Macronmania' qui nous fait oublier les politiques" qu'Emmanuel Macron "va mettre en oeuvre", dénonçant "une vraie régression sociale".

"L'art de la communication". Reconnaissant que les socialistes vont "connaître probablement un échec" aux élections législatives, l'ancien candidat à la présidentielle a critiqué sur France 2 "le brouillard dans lequel nous sommes depuis les présidentielles", "une sorte de Macronmania qui nous fait oublier les politiques qu'il va mettre en oeuvre". "Il a pour lui l'art de la communication, il lui reste encore à démontrer l'art du pouvoir, l'art de la politique et surtout l'art d'être juste. Je ne le crois pas capable d'être juste, juste avec les Français", a dénoncé Benoît Hamon.

"On peut dire que c'est un petit génie". "Maintenant on est en train d'en savoir un tout petit plus sur ce qui va se passer derrière, à l'Assemblée nationale, notamment sur le Code du travail", a-t-il affirmé, raillant "le bons sens de monsieur Macron". "On peut dire que c'est un petit génie, ça fait un siècle qu'on sait qu'on a besoin de protection au niveau de la loi sans quoi les salariés (...) seraient bien moins protégés".

Une réduction du chômage ? "Je pense que la majorité de ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron vont bien, ils vont bien dans leur vie, ils vont même très bien. Et aujourd'hui ils s'entendent sur une vision de la société qui laisse à croire que si ceux qui vont mal sont bien moins protégés, on réduira le chômage. Je ne crois pas à cela", a-t-il développé.

"Cela peut marcher pour réduire le chômage, mais ça se traduira par une augmentation de la pauvreté comme en Allemagne", a-t-il affirmé.