Avec Castaner à sa tête, la République en marche espère mettre fin à une transition "difficile"

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Aurélie Herbemont avec G.S.
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, il n'y avait plus "d'incarnation" du parti présidentiel, regrettent certains élus.

La République en marche tient son congrès samedi à Lyon. C'est là que Christophe Castaner, actuel porte-parole du gouvernement, doit être officiellement élu pour prendre la tête du parti présidentiel. Cela devrait signer la fin d'une période transitoire pour le parti d'Emmanuel Macron.

"Il manquait une pièce dans l'échiquier politique". Un député l'avoue : "On a vécu cinq mois difficiles avec le parti". Le siège avait été déserté par beaucoup de ses cadres, entre ceux qui sont devenus députés et ceux qui sont partis travailler dans les cabinets ministériels. Et surtout : il n'y avait plus vraiment de chef, donc "pas d'incarnation du mouvement depuis l'élection d'Emmanuel Macron", regrette une élue. "Il manquait clairement une pièce dans l'échiquier politique", abonde une autre.

Mettre le parti en marche pour les municipales. Les marcheurs espèrent qu'avec Christophe Castaner à la tête du parti, le dispositif sera plus efficace pour soutenir l'action du gouvernement sur le terrain. Christophe Castaner va avoir du pain sur la planche pour remettre en marche le parti présidentiel. Alors que dans les rangs une première fronde monte contre un mouvement trop centralisé, son plus gros défi sera de recruter des candidats pour les élections municipales. Car sur ce sujet, La République en marche part de 0.