Affaire Benalla : Le Gendre (LREM) demande si les "oppositions veulent bloquer les institutions"

Le député LREM Gilles Le Gendre se demande si "nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions ?"
Le député LREM Gilles Le Gendre se demande si "nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions ?" © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP
Le porte-parole des députés LREM a appelé à se "remettre au travail" après que les débats de l'Assemblée ont été bloqués par la commission d'enquête parlementaire chargée d'étudier l'affaire Benalla. 

Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LREM, s'est demandé samedi sur France Inter si les "oppositions veulent bloquer ou non les institutions", alors que l'Assemblée est paralysée par l'affaire Benalla.

"Rien de sera étouffé dans cette affaire". L'élu de Paris a dénoncé une "tentative de nos oppositions depuis 48 heures d'instrumentaliser cette affaire". Et il affirme que "rien ne sera étouffé dans cette affaire" autour d'un collaborateur de l'Élysée, Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant le 1er-Mai.

Une commission d'enquête bloquée. Depuis vendredi les oppositions, qui ont souhaité une commission d'enquête parlementaire, "bloquent toute possibilité pour cette commission de faire son travail", ce qui "prouve bien que leurs motivations sont d'un ordre différent", selon lui.

"Nous devons nous remettre au travail". D'après Gilles Le Gendre, également vice-président du groupe majoritaire, les oppositions "n'ont toujours pas digéré la défaite cuisante" dans les urnes il y a un an. "Nous devons nous remettre au travail", a-t-il plaidé, demandant : "Est-ce que nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions ?"

"Ça tombe très mal pour la France", a ajouté le député, alors que la révision constitutionnelle s'enlise. "Elle verra le jour" même si "nous prenons un retard fâcheux", a-t-il assuré. Chez certains dans les oppositions, Gilles Le Gendre dit avoir senti une "volonté de partir en vacances autant que celle de faire de l'obstruction politique".