Affaire Benalla : la motion de censure LR débattue mardi, peut-être avec une motion de gauche

L'opposition dénonce le "verrouillage" de l'exécutif sur l'affaire Benalla.
L'opposition dénonce le "verrouillage" de l'exécutif sur l'affaire Benalla. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
La motion de censure déposée par la droite à l'Assemblée sera débattue mardi prochain, et une probable motion de censure de la gauche pourrait également être déposée. 

La motion de censure déposée par le groupe LR contre le gouvernement sur l'affaire Benalla sera débattue mardi à 15h à l'Assemblée, selon l'ordre du jour fixé jeudi soir par la conférence des présidents et rapporté par des participants. Une autre motion de censure de gauche pourrait être débattue en même temps, mais avec un vote séparé, après la proposition faite jeudi soir par les socialistes aux communistes et aux Insoumis de déposer une motion commune.

Vers le dépôt d'une motion de la gauche. Selon la cheffe de file du groupe PS Valérie Rabault, les trois groupes de gauche ont jusque dimanche après-midi pour déposer cette motion une fois qu'ils se seront mis d'accord sur "les termes". Les socialistes vont faire une proposition de texte aux deux autres groupes. Mais juste auparavant, le chef de file Jean-Luc Mélenchon considérait le dépôt de cette motion de gauche comme acquise. "Dès à présent, nous sommes au travail pour que ce texte soit présenté, débattu et voté dès mardi prochain", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Dénoncer le "verrouillage" de l'exécutif. Les trois groupes de gauche doivent obligatoirement se mettre d'accord pour avoir les 58 "signatures" requises pour la motion de censure. Comme LR, les socialistes veulent dénoncer "le verrouillage" de l'exécutif sur l'affaire Benalla. Mais les socialistes tiennent à montrer qu'il y a une "opposition de gauche" dans l'hémicycle. Si une motion de censure est approuvée par la majorité absolue des députés, le gouvernement doit démissionner. Mais ni la motion LR ni la motion de gauche ne seront adoptées au vu de la très large majorité LREM-MoDem à l'Assemblée.