La cloche a sonné pour les 878.947 enseignants des écoles, collèges et lycées de France. Ils effectuaient leur rentrée ce lundi avec 136.000 écoliers parisiens, un jour avant que 12.068.200 élèves ne reprennent le chemin de l'école. Le ministre de l'Education a estimé à cette occasion que la suppression annoncée de quelque 11.000 postes dans l'Education nationale en 2008 représentait "un chiffre dérisoire". Et d'ajouter : "ce n'est que 0,8% de la masse (...) cela n'aura pas d'effet sur la pédagogie". Xavier Darcos avait choisi d'accompagner les 63 enseignants au collège Anne-Frank de Roubaix, dans le Nord. L'occasion de parler emploi du temps... Le ministre a estimé que "l'organisation de leur temps de travail et de service" devait "être améliorée". Alors qu'une grande concertation sur le métier d'enseignant doit s'ouvrir en septembre, le ministre a déjà précisé que, selon lui, la différence de temps passé devant les élèves par les certifiés (18 heures hebdomadaires) et par les agrégés (15 heures) n'avait "de sens que s'il y avait des différences de missions". "Il faut faire en sorte que le temps de service ne soit pas seulement fixé au premier jour de la carrière d'un professeur", a-t-il argumenté, jugeant que ce système n'était "pas adapté aux besoins de l'école". Les cours du samedi au primaire font également l'objet d'une "réflexion" a expliqué Xavier Darcos. Pour lui, "toute les familles sont demandeuses". Le ministre a cependant expliqué que, "pour les enfants dont les familles ne partent pas en week-end", on pourrait "laisser les écoles ouvertes avec du personnel éducatif". Etienne Guffroy