Si Lance Armstrong n'a pas détaillé ses méthodes de dopage, Richard Virenque, consultant Europe 1, imagine que l'Américain devait être "bien organisé, minutieux". "Et quand on est très bien organisé, on a l'impression de ne rien faire de mal", ajoute celui qui était au coeur de l'affaire Festina, en 1998. "A l'époque, on a tout mis sur le tapis pour que le cyclisme reparte propre. Certains disaient que ce n'était que l'histoire d'une équipe. Mais Armstrong a fait ce qu'il a voulu" ensuite, regrette Richard Virenque. Ce dernier a également voulu rappeler un détail troublant : "avant son cancer, Armstrong terminait à 40 minutes du vainqueur dans les étapes de montagne".