Vidalies: "la France ne verse pas de rançon"

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avec AFP

Le ministre Alain Vidalies, interrogé sur la libération des quatre otages d'Arlit, a répété sans relâche jeudi matin que "la France ne verse pas de rançon". Sur i>TELE, le ministre délégué aux Relations avec le Parlement a commencé par assurer que "la parole de la France a son importance". "Il n'y a pas eu de rançon versée. C'est l'application d'un principe posé avant que cette affaire ne soit dénouée, qui vaut pour les autres affaires, pour les autres otages, c'est que la France ne verse pas de rançon". Oui, mais les service secrets contre la parole officielle, la nécessité de ne pas motiver des preneurs d'otages ? "La France ne verse pas de rançon", a-t-il réitéré.

"C'est la position de la France, ça a été la pratique de la France dans cette affaire et cela le sera dans d'autres", a insisté, imperturbable, le responsable socialiste. Et quand il y a des employeurs riches comme Areva, des États amis comme le Niger, la France ne peut-elle laisser circuler de l'argent à condition que ce ne soit pas de l'argent public ? "La France ne verse pas de rançon", a répété l'élu landais. "Les ravisseurs potentiels et les ravisseurs qui détiennent de nos compatriotes doivent recevoir comme message que la France ne verse pas de rançon", a redit Alain Vidalies.