Deux ans dans l'enfer du jeu. C'est ce qu'a vécu Didier, un cadre nantais victime de son traitement contre la maladie de Parkinson. Effet secondaire des médicaments absorbés, il est devenu accro aux jeux d'argent au point de voler de l'argent à sa famille et d'aller jusqu'à revendre les jouets de ses enfants pour assouvir son addiction.
Didier avait 43 ans en 2003, au moment où la maladie a été diagnostiquée. Il se considérait jusque là comme plutôt "près de ses sous". Il a dépensé sur la période plus de 10.000 euros par mois et fait six tentatives de suicide. "Il fallait tuer la bête" dit-il.
La justice l'a jugé irresponsable au contraire de son neurologue et du laboratoire médical américain. Ils auraient dû l'avertir des effets secondaires des médicaments qui lui étaient prescrits. Pour ce manque d'information, ils sont condamnés à lui verser 400.000 euros de dédommagement. Une première en France.