Un forcené retranché dans un pavillon du Blanc-Mesnil

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Un homme armé, retranché depuis mercredi matin dans sa maison vendue aux enchères, au Blanc-Mesnil, dans la banlieue parisienne, continuait en début de soirée de refuser de quitter les lieux malgré les injonctions de la police sur qui il a tiré un coup de feu puis lancé une grenade. Les négociations, menées par téléphone uniquement, ont été entamées en milieu de matinée. Les négociateurs spécialisés du RAID ont pris le relais en début d'après-midi. Et les négociations se poursuivaient toujours tard dans la soirée.

Un forcené est retranché depuis mercredi matin dans sa maison du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et tient tête aux hommes du Raid, menaçant de tout faire sauter. Vers 9h45, cet homme célibataire de 52 ans, a "accueilli" les policiers en tirant une fois dans leur direction avant de jeter une grenade défensive dans le jardinet du pavillon. Barricadé seul chez lui, le forcené ne semble pas disposé à se rendre. Il conteste l'expulsion locative dont il fait l'objet.

L'homme est connu pour des problèmes anciens de détention d'arme et un comportement violent. A 22h30, la dizaine de voitures de police stationnées devant le pavillon sont parties pour "calmer" le forcené, "extrêmement nerveux". L'homme ayant potentiellement les moyen de provoquer une explosion, tous ses proches voisins ont été évacués dans un gymnase de la ville.

Selon une source proche de la mairie, cet homme, habitant depuis une vingtaine d'années dans ce pavillon, a été déstabilisé par un conflit de voisinage "amplifié par des procédures judiciaires qui ont amené à mettre en vente son pavillon", un conflit qui a également "brisé sa vie familiale et professionnelle".