Le "territoire national" était "indemne de rage terrestre animal depuis 2001", date du dernier cas de rage sur un animal non importé en France, a indiqué Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte en Vendée. Des cas de rage sont toutefois régulièrement diagnostiqués sur des chauves-souris, selon les services vétérinaires de Vendée.
L'hypothèse la plus vraisemblable est justement que le chat vendéen, décédé, ait été contaminé par une chauve-souris, ce qui signifierait qu'il était atteint par un virus moins pathogène que celui qui avait atteint la chienne importée du Maroc en 2004.
Le type de virus à l'origine du décès du chat vendéen devrait être connu lundi soir, à l'issue d'analyses complémentaires.
"Il y a trois type de virus, la rage du renard, qui a disparu du territoire français depuis le début des années 2000, la rage du chien, qui a disparu depuis des dizaines d'années et celui de la chauve-souris, dont on trouve régulièrement quelques cas", a affirmé Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.