Tunisie : Accoyer pour la "non-ingérence"

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"Nous n'avons pas à avoir une lecture politique d'événements qui se produisent dans un pays souverain et ami", a répondu Bernard Accoyer lundi à une question sur la proposition de Ségolène Royal que le PS "puisse se constituer en force d'observation" lors des futures élections en Tunisie. "Que diraient les observateurs si la France, s'agissant de surcroît d'un pays qui a été sous protectorat français jusqu'en 1956, se mêlait de manifestations, pour les soutenir ou les combattre, ou se mêlait de l'évolution du régime. C'est une question extrêmement difficile", a ajouté le président de l'Assemblée nationale.