Du simple dépoussiérageà la création d'une nouvelle force, le mandat adopté dimanche par près de 1.200 délégués communistes laisse toutes les options ouvertes pour la reconstruction du PCF.
Ce texte de compromis entre direction et rénovateurs a été adopté à une très large majorité à main levée, mais au prix d'âpres débats avec les orthodoxes, qui dénoncent une volonté de "liquider" le PCF.
La secrétaire nationale, Marie-George Buffet, a estimé que le parti, menacé de disparition après sa débâcle de la présidentielle (1,93%), n'avait d'autre choix que de se "révolutionner" lui-même ou "d'ouvrir un autre chemin." Certains, comme Maxime Gremetz ont contesté la légalité du vote à main levée. "On n'a pas pris acte du fait qu'à 80% dans les sections, les adhérents se sont prononcés pour le maintien du PCF", a-t-il affirmé.
Cette assemblée avait pour but de fixer le cadre des débats dans la perspective du 34e Congrès fin 2008, qui tranchera entre les différentes options et scellera le départ de Mme Buffet.