Le Tour de France 2007 est fini... Et pourtant le spectre du dopage est toujours là. Un troisième cas a été révélé lundi soir : le coureur cycliste espagnol Iban Mayo a été contrôlé positif à l'EPO durant la journée de repos du 24 juillet, à la veille de la montée de l'Aubisque. Son équipe Saunier Duval l'a immédiatement suspendu. Elle attend désormais la contre-expertise : si le résultat était confirmé, elle résilierait le contrat de Mayo. "C'est une mauvaise surprise. Il n'a jamais fait partie des coureurs soupçonnés", a déclaré le directeur sportif de l'équipe Saunier-Duval, Josean Fernandez "Matxin". "Il a toujours été négatif aux tests de l'UCI et aux contrôles internationaux. C'est une mauvaise nouvelle", a-t-il ajouté. A 29 ans, Iban Mayo, ancien vainqueur du Dauphiné Libéré en 2004, avait rejoint la formation Saunier-Duval en octobre dernier dans l'espoir de réaliser une bonne performance sur les routes françaises. Toujours dans les favoris au départ, mais rarement à l'arrivée, il encourt de lourdes sanctions si sa prise d'EPO est confirmée lors de l'analyse du deuxième échantillon. Le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Pierre Bordry, s'est indigné lundi soir de la révélation de ce nouveau cas présumé de dopage dans le Tour de France. "C'est tout à fait regrettable, nous étions au courant qu'il y avait un nouveau contrôle positif. J'espère qu'il n'y en aura pas d'autres", a-t-il déclaré. "Il faut encore attendre cinq jours pour savoir s'il y en aura d'autres", les derniers résultats concernant les tests réalisés sur le Tour de France devant être connus à la fin de la semaine. Pendant cette édition 2007, deux coureurs ont été contrôlés positifs et exclus. Le premier, pour transfusion homologue, c'était le Kazakh Alexandre Vinokourov, de l'équipe Astana. Au tour ensuite de l'Italien Cristian Moreni de l'équipe Cofidis, convaincu de dopage à la testostérone.