L'étape d'aujourd'hui désignera certainement le vainqueur du Tour de France 2007 sur un parcours plutôt sans relief et sur une distance (55,5 km) qui nécessitera de la fraîcheur et de l'endurance. "C'est un contre la montre sans relief mais qui n'en sera pas moins difficile en fin de Tour de France," assure le jeune sprinteur de l'équipe AG2r Prévoyance, Lloyd Mondory, originaire de Cognac. "La fraîcheur, évidemment, et le classement pour les coureurs concernés vont être déterminants. Au début, la route longe les vignes sur de grandes lignes droites, parfois en faux-plat montant où il va falloir emmener du braquet," dit Mondory. "C'est assez dégagé, le vent peut jouer un rôle. Les routes sont belles et les virages sont davantage des courbes dans lesquelles il n'y aura pas de coup de frein à donner, donc pas trop l'occasion de souffler. Pendant plus d'une heure, les coureurs seront en prise." Au contre la montre d'Albi, sur une distance équivalente, Cadel Evans avait dominé Alberto Contador de 1'04". Si l'Australien répétait la même performance, l'Espagnol conserverait son maillot jaune puisque son avance est de 1'50" (ayant perdu trois secondes sur Evans) avant le départ de cette 19e étape. Le parcours, toutefois est différent et nettement plus à l'avantage du coureur de la Predictor-Lotto. Il y a même des portions où il sera possible de creuser l'écart. "Par exemple, poursuit Mondory, de Sigogne (km 17,5) à Rouillac (km 24,5), c'est un long faux plat montant où il sera possible de faire des différences. "C'est plus accidenté après Rouillac (km 24,5), surtout dans l'approche d'Angoulême avec deux ou trois côtes qui vont user dans les dix derniers kilomètres," a-t-il ajouté. "C'est une région où il fait chaud l'été et tout cela mis bout à bout, ce contre la montre sera usant, vraiment une étape de spécialistes, type Fabian Cancellara."