Tchad : l'Elysée dément tout soutien à l'Arche de Zoé

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a démenti que l'Elysée ou Cécilia Sarkozy ait apporté un quelconque soutien à l'association accusée d'avoir enlevé une centaine d'enfants de l'est du Tchad et du Darfour (ouest du Soudan). Certaines personnes ayant participé à cette opération ont affirmé au Figaro avoir bénéficié du soutien de la présidence.

"Je démens formellement l'information selon laquelle l'association l'Arche de Zoé pouvait se targuer du soutien de l'Elysée ou de Cécilia Sarkozy, c'est totalement faux", a déclaré vendredi David Martinon, le porte-parole de l'Elysée. En revanche, il a reconnu que les autorités françaises avaient eu connaissance de cette opération "puisque (la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et aux Droits de l'Homme) Rama Yade avait été approchée il y a maintenant trois mois par cette association et qu'elle avait bloqué toute initiative de leur part", a-t-il précisé.

Le Figaro a cité dans ses colonnes des personnes ayant participé au transport de ces enfants et qui ont affirmé que l'association s'était prévalue du soutien de la présidence française.

L'Arche de Zoé a été qualifiée de "douteuse" par le porte-parole de l'Elysée. La justice française a ouvert jeudi une enquête sur les conditions de cette opération, le Tchad et le Soudan n'autorisant pas l'adoption internationale.

La police tchadienne a arrêté jeudi neuf Français, qu'elle accuse d'avoir "enlevé" une centaine d'enfants originaires de ce pays et du Darfour pour les faire "accueillir" en France moyennant finances.