Sotchi obtient les JO d'hiver 2014, les Alpes en lice pour 2018

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La ville russe de Sotchi, dont la candidature a été dopée par l'intervention personnelle du président Vladimir Poutine, a obtenu l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2014. Par ailleurs, trois villes françaises unissent leurs forces pour les Jeux d'Hiver de 2018. Grenoble, Annecy et Gap veulent effacer l'affront de 2012.

La Russie va organiser en 2014 ses premiers Jeux olympiques d'hiver, 34 ans après ceux d'été que l'Union soviétique avait organisé à Moscou. La ville de Sotchi, 400.000 habitants, a en effet été choisie mercredi par le Comité international olympique réuni au Guatemala. Sotchi a battu la ville sud-coréenne de Pyeongchang par 51 voix contre 47 au second tour de vote. Pyeongchang était en tête au premier tour avec 36 voix, Sotchi en avait alors obtenu 34; l'Autrichienne Salzbourg, qui n'en avait recueilli que 25, avait été éliminée. Le président russe Vladimir Poutine s'était rendu ces jours derniers au Guatemala pour s'exprimer devant le Comité international olympique (CIO), et son intervention très policée, en trois langues - anglais, français et allemand - a dû plaire aux membres du CIO. La délégation russe a laissé libre cours à sa joie lorsque le président du CIO, Jacques Rogge, a ouvert l'enveloppe et annoncé le nom de la ville organisatrice. Rogge a déclaré que la présence de Poutine avait été un facteur important. "C'est très rassurant pour le CIO", a-t-il reconnu. "Cela témoigne du soutien des autorités gouvernementales, ce qui est très, très important". Rogge a ajouté ne pas avoir été surpris par la victoire de Sotchi. "J'avais prévu une issue serrée et cela a été le cas, mais Sotchi méritait de l'emporter", a-t-il estimé. Par ailleurs, trois villes françaises unissent leurs forces temporairement pour les Jeux d'Hiver de 2018. Grenoble, Annecy et Gap veulent effacer l'affront de 2012. Pierre Mazeaud, président de l'Association "La Montagne 2018", est au sommet de l'édifice. Cette candidature à la candidature française n'est qu'une première étape. Si le Comité olympique français valide cette étape, les trois villes redeviendront concurrentes et devront ensuite livrer leur propre dossier. Le meilleur projet sera alors présenté au CIO. Mais avant cela, il faudra déjà réussir à organiser les championnats du monde de ski alpin à Val d'Isère en 2009. C'est mal parti depuis que Jean-Claude Killy a démissionné du comité d'organisation de ces Mondiaux-2009.