55% des commerçants parisiens sont "peu ou pas satisfaits" de leur activité durant les soldes d'été 2007. Et pour expliquer ces faibles ventes, ils pointent du doigt le ciel : un mois de juillet très maussade n'aurait pas donné envie aux acheteurs de dévaliser les boutiques et surtout leurs rayons d'été, ses petites robes légères et autres sandalettes. Reste que les chiffres d'affaires sur cette période sont très différents d'une enseigne à l'autre. Ce sont en fait les grands magasins protégés de la pluie qui ont tiré leur épingle du jeu, au détriment des boutiques de centre-ville plus soumises aux aléas du temps. Les enseignes qui ont joué le jeu de la "vente privée", en avance, réservée aux clients habitués et gardée secrète, ont aussi bien réussi leurs soldes mais finalement avant les soldes... Internet est aussi un concurrent de plus en plus sérieux puisqu'il permet aux acheteurs de faire des affaires sans avoir à affronter la foule des grands jours. Mais quelque soit le type d'enseignes, réelles ou virtuelles, les commerçants remarquent surtout l'effritement du pouvoir d'achat des Français. Il vous reste une semaine pour faire des affaires...